La Chine a déclaré le mardi 8 avril que les reportages des médias grecs accusant un producteur de médicaments basé à Shanghai d'être responsable des résultats positifs de l'équipe grecque d'haltérophilie lors des tests anti-dopage étaient contradictoires avec les faits selon les investigations initiales.

« La partie chinoise a prêté une attention particulière à cette affaire, et selon nos investigations initiales, les faits ne sont pas en accord avec ce qui a été rapporté par certains médias étrangers », a indiqué Mme Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

L'entraîneur de l'équipe grecque d'haltérophilie Christos Iakovou a été suspendu de ses fonctions vendredi dernier après que onze athlètes de son équipe ont échoué dans les tests anti-dopage menés par l'Agence mondiale anti-dopage.

M. Iakovou a démissionné et a été suspendu après que les premiers échantillons des athlètes grecs ont été testés positifs.

Selon les médias grecs, les résultats des tests anti-dopage pourraient avoir été provoqués par les médicaments fabriqués par Auspure Biotechnology Co. Ltd, une entreprise basée à Shanghai.

Lorsqu'il lui a été demandé de commenter ce reportage, Mme Jiang a répondu que le gouvernement chinois avait toujours adhéré à une position anti-dopage et mené des contrôles stricts et responsables des drogues.

La Chine a demandé aux départements concernés de conduire immédiatement des investigations approfondies sur cette affaire, la partie chinoise devant coopérer étroitement avec la partie grecque dans la recherche de la vérité.

(Source : Xinhua)