La police saisit des animaux détenus et négociés illégalement |
La police de Beijing a découvert 14 cas de commerce illégal d'espèces sauvages lors d'une campagne de répression en avril, saisissant 64 animaux et des milliers de produits liés, selon le bureau de sécurité publique de la foresterie de la ville. Cette campagne de répression vise à mieux protéger les ressources fauniques de la ville et réglementer l'environnement en ligne, le commerce illégal d'espèces sauvages étant devenu endémique, particulièrement dans le marché des oeuvres d'art, a-t-il expliqué. Près de 1 000 produits en ivoire pesant plus de 200 kg et d'une valeur de plus de 8 millions de yuans (1,3 millions de dollars), ainsi que 64 animaux protégés au niveau national figurent parmi les produits saisis. En plus de la capitale, les autres villes du pays mènent également une campagne de répression contre le commerce illégal des espèces sauvages. Selon l'Administration nationale des Forêts, la police nationale a découvert 679 cas de commerce illicite d'espèces sauvages en avril. Environ 80 000 policiers ont été envoyés pour inspecter 6 020 marchés durant la campagne de répression, saisissant des produits d'une valeur d'au moins 7,9 millions de yuans. Selon Liu Wenshu, une porte-parole pour l'Office de la sécurité publique du Bureau municipal des paysages et des forêts de Beijing, les récents cas de commerce illégal d'espèces sauvages concerne plus les œuvres d'art et moins l'alimentation. En outre, la plupart des suspects sont des jeunes, ce que le Bureau de la sécurité publique a identifié comme une tendance. La plupart des animaux sauvages sont gardés comme animaux de compagnie par leurs propriétaires pour satisfaire leur quête de nouveauté et d'identité unique, a-t-elle ajouté. Liu a déclaré que les récents cas de commerce illégal d'espèces sauvages sont effectuées sur l'internet et les marchés d'antiquités avec des boutiques en ligne pour fournir des informations. «Utiliser l'Internet pour diffuser des informations sur le commere illégal d'espèces sauvages est devenue une infraction très commune», a-t-elle indiqué. Selon Wang Minzhong, directeur du centre de sauvetage et de réhabilitation des animaux sauvages de Beijing, le centre garde tous les animaux, y compris des boas, des caméléons et des loris, et va soit remettre les animaux dans leur habitat soit les garder, en fonction de leur condition physique. Il a indiqué que le centre a aidé incuber 37 des 65 œufs de boas envoyés à la station de sauvetage en avril. D'après Wang, malgré la tendance croissante de la détention d'animaux exotiques à domicile, beaucoup de gens ne sont pas conscients qu'ils ont gravement violé les règlements et nuisent en fait à la protection de ces animaux. «Beaucoup des animaux exotiques sont très exigeants en termes de conditions d'élevage telles que la température, le taux d'humidité et la nourriture, ce qui est difficile et parfois impossible pour les personnes individuelles.» Selon l'Office de la sécurité publique de foresterie de la ville, les cas impliquant des animaux ou des produits illégaux d'une valeur de plus de 200 000 yuans pourraient conduire à une peine d'emprisonnement allant jusqu'à 10 ans en plus d'une amende, tandis que ceux compris entre 200 000 à 100 000 yuans pourraient conduire à une peine de cinq à 10 ans en plus d'une amende.
Source : le Quotidien du Peuple en ligne |