Chine, pollution: le principal promoteur chinois explore des solutions |
La Chine a révisé ses standards de qualité de l'air, en adoptant un indice pour les particules plus petites que 2,5 micromètres, ou PM2,5. Mais de tels standards n'existent pas pour l'air à l'intérieur - où les gens passent 70% de leur temps. Certains appellent à l'adoption de davantage de mesures pour réduire les particules PM2,5 et améliorer la qualité de l'air à la fois à l'extérieur et à l'intérieur.
Le magnat chinois de l'immobilier, Pan Shiyi, a révélé les résultats des tests de la qualité de l'air dans l'une de ses propriétés. "Ici, les PM2,5 se lisent 5. Même chose pour les PM1." Les résultats montrent que 90% des particules inférieures à 2,5 micromètres, ou PM2,5, présentes dans l'air extérieur peuvent être filtrées grâce à un système de purification avant qu'elles n'atteignent le bâtiment. Pan Shiyi Président Soo China Ltd. Les tests effectués durant les 2 ou dernières semaines montrent que la quanlité de l'air dans cet immeuble répond toujours aux standards nationaux, quelle que soit l'intensité de la pollution à l'extérieur." En février de l'an dernier, le Conseil des Affaires d'Etat a appliqué des standards revus de la qualité de l'air. Il a adopté un standard de 75 microgrammes de particlues PM2,5 par métre cube. Le gouvernement municipal de Beijing dit vouloir réduire le niveau de pollution de l'air de 2% par an. Mais c'est loin d'être suffisant. Pan Shiyi Président Soho China Ltd. "Même si le gouvernement local réduisait la pollution de 5 à 10% par an, on aura quand même besoin de 10 à 20 années pour vraiment améliorer la qualité de l'air de la ville. Donc la solution à l'heure actuelle est de purifier d'abord l'air à l'intérieur." Le travail de Pan consiste à construire des maisons. Lorsqu'il s'agit de réduire la pollution de l'air, l'enjeu est d'étendre la méthode scientifique de filtrage de l'air d'intérieur à l'ensemble des promoteurs immobiliers en Chine, afin que l'environnement soit propre à l'intérieur. Mais les gens ne peuvent pas toujours rester à l'intérieur. La ville de Beijing a mis en place plus de 30 stations de contrôle des particules PM2,5, et a déplacé les installations électriques thermiques et les usines de ciment afin de réduire la pollution dans la ville. Le Conseil des Affaires d'Etat a également appelé à une essence de meilleure qualité et à élever les standards des émissions des pots d'échappement pour les nouvelles voitures. Mais pour l'heure, la situation reste inchangée. D'après les statistiques du gouvernement, la qualité de l'air à Beijing plaçait la ville à l'avant dernière place, l'an dernier, sur 31 villes principales chinoises.
Source: CCTV.com |