La collaboration des microbes

Des professeurs à l'Université de Qinghua sont venus dans le champ pétrolifère de Zhong Yuan (province du Henan) il y a quelques années. En coopérant avec le Groupe de la Pétrochimie de Chine, ils mènent un essai de restauration de la terre polluées à l'aide des fungus et bactéries.

« La pollution du pétrole brut au sol est flagrante dans la pollution chimique », a indiqué professeur Liu Zheng.

Ils ont fixé l'emplacement d'essai sur une terre d'une haute salinité, polluée par le pétrole brut pendant 18 ans. Cependant, ils font face à des obstacles en provenance des agriculteurs locaux. En effet, ceux-ci, qui sont déjà habitués à vivre avec les indemnités de l'Etat, ne veulent pas perdre leurs subsides réguliers après la restauration de la terre.

« Le point brillant de l'innovation technique consiste au couplage des réactions biologiques, a expliqué Liu Zheng. Les fongus ont la particularité de dégrader les très grandes molécules ».

D'après le Journal China Chemical Industry News, à la suite de la restauration, l'échantillon du sol est envoyé à l'Académie des Sciences agricoles et sylvicoles de Chine pour recevoir un examen complet. Le résultat montre que les principaux indices sont déjà améliorés et s'approchent au niveau de la terre normale. Avant la restauration, 80 % de la terre polluée n'est pas couverte de végétation ; après la restauration, les plantes poussent bien, avec des racines normales qui ont la capacité de consolider le sol.

Beijing Information