Énergie au cœur de la réforme |
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Le mot « énergie » a ainsi été mentionné plus de trente fois au cours de cette conférence d'une heure quarante. Les questions concernaient la date d'établissement du ministère de l'Énergie, le choix du second emplacement de réserves stratégiques de pétrole, les menaces que la croissance rapide de la consommation énergétique fait peser sur la sécurité énergétique mondiale et la réalisation des objectifs d'économie d'énergie du XIe plan quinquennal. En réalité, Ma n'a pas répondu directement aux deux premières questions, mais a expliqué le phénomène de croissance rapide des importations d'énergie. Le taux d'autosuffisance de la Chine dans le domaine énergétique est de 90 %, ce qui ne peut causer de menace pour la sécurité énergétique mondiale. Il croit que la Chine est en mesure de régler le problème de l'énergie par ses propres forces, en particulier grâce à son potentiel d'énergie propre et d'exploitation des ressources énergétiques renouvelables. En Chine, les capacités hydroélectriques exploitables atteignent 400 millions de kW, dont seulement 120 millions sont exploitées ; le contraste est encore plus fort pour l'énergie éolienne avec une valeur exploitable de 400 millions de kW et une capacité installée actuelle d'un million. Le taux d'utilisation des ressources énergétique de la Chine est largement inférieur à celui des pays développés, a résumé Ma.
Une nouvelle politique énergétique est sortie dans le rapport d'activité du gouvernement. On s'efforcera d'éliminer en cinq ans les sources vétustes d'élaboration de la fonte d'une capacité totale de 100 millions de tonnes et celles de fabrication de l'acier d'une capacité totale de 55 millions de tonnes. Dès cette année, on en supprimera respectivement 30 et 35 millions de tonnes. Li Li
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