Le RMB est devenu en 2010 à titre d'essai une alternative pour les règlements internationaux, et a rapidement été accepté par davantage d'entreprises. Selon le rapport d'un sondage publié le 29 mai par la banque HSBC Chine, l'avenir du RMB est prometteur dans le règlement international, et environ 78 % des entreprises interrogées ont l'intention d'utiliser la devise dans les affaires internationales.

Selon le rapport, parmi les entreprises qui n'ont pas encore utilisé le RMB dans le règlement international, 45 % ont exprimé une intention claire de le faire, 33 % vont réfléchir au coût financier, et 22 % seulement ont rejeté la possibilité.

Géographiquement, les entreprises de Shanghai, Beijing, Guangzhou et Shenzhen présentent une volonté plus forte que les autres villes, et 29 % d'entre elles vont procéder à des règlements internationaux en RMB d'ici un an, soit 15 % de plus qu'ailleurs. Selon l'estimation de HSBC Chine, en 2015, le RMB sera utilisé comme outil de règlement dans la moitié des affaires internationales chinoises, et le montant s'élèvera à quelque 2 000 milliards d'USD.

Les entreprises qui n'ont pas encore utilisé cet outil pensent qu'il faut que leurs contractants étrangers soient capables de se procurer des fonds suffisants en RMB, et présentent une volonté de les utiliser dans les règlements internationaux. Puis, les autorités étrangères doivent également valider les mesures nécessaires afin de débloquer la procédure pour les entreprises concernées.

En fait, les demandes pour les règlements en RMB sont abondantes entre les entreprises de la RAS Hongkong et de la partie continentale de Chine. Parmi les entreprises qui pratiquent déjà le règlement international en RMB, 66 % le font avec des partenaires de Hongkong.

Toutefois, un certain nombre de demandes viennent aussi des entreprises qui travaillent avec des partenaires de la région Asie-Pacifique (40 % des entreprises interrogées), d'Europe et même des Amériques (31 % des entreprises interrogées).

Selon le sondage, la fluctuation du taux de change est un souci majeur pour les entreprises qui ont choisi le RMB dans le règlement international. 49 % de ces dernières ont révélé que leurs objectifs consistaient à se protéger contre les risques du taux de change, et 44 % tablent plutôt sur la revalorisation du RMB. En terme géographique, ces deux raisons jouent surtout pour les entreprises issues des quatre grandes villes de Beijing, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen. Parmi les entreprises des autres villes, 39 % ont reconnu la première explication pour justifier leur choix et 38 % la deuxième.

Le sondage de HSBC Chine se base sur un panel de 1 300 entreprises issues des 18 villes où sont présentes les succursales de la banque, et qui sont ouvertes au règlement international en RMB, notamment Chengdu, Chongqing, Wuhan, Dalian et Dongwan.

Source: french.china.org.cn