Davantage de soutien aux entreprises qui investissent à l'étranger |
Les investissements chinois à l'étranger ont connu une croissance rapide ces derniers temps, mais la différence reste remarquables en comparaison avec ceux des pays développés et la taille des investissements étrangers en Chine. Le gouvernement chinois renforcera son soutien aux entreprises qui investissent à l'étranger et participent directement à la division globale du travail, ont indiqué plusieurs hauts fonctionnaires, le 27 avril à Beijing, à l'occasion du 5e séminaire de l'investissement chinois à l'étranger. Zhang Zhiyong, économiste en chef du Fisc national, a annoncé que le réseau basé sur les accords fiscaux internationaux serait de plus en plus perfectionné, de manière à créer un environnement idéal pour les investisseurs à l'étranger. Les accords fiscaux internationaux sont primordiaux pour les droits et intérêts des pays et des entreprises concernés, et ils serviront de références légales aux investisseurs chinois à l'étranger dans les disputes fiscales, en cas de doubles impositions par exemple. Selon Zhang Zhiyong, le fisc chinois a accéléré les négociations avec les pays destinataires des investisseurs chinois sur les arrangements fiscaux et leur mise en application. Prochainement, des négociations supplémentaires auront lieu avec les autorités concernées pour une meilleure adaptation aux demandes des investisseurs chinois à l'étranger, et surtout à partir des règles destinées à attirer les investisseurs adoptées par la Chine au début de son ouverture vers l'extérieur. Le fisc chinois a déjà établi 96 accords internationaux pour éviter les doubles impositions, dont 93 et des arrangements spéciaux avec les RAS Hongkong et Macao sont déjà en vigueur. Quant à l'identification des investisseurs chinois à l'étranger, Zhang Zhiyong avoue qu'il existe des entreprises qui possèdent plusieurs immatriculations à l'étranger pour faciliter, soit la cotation, soit l'exploitation à l'étranger. Ces entreprises se verraient exemptées plus ou moins d'impôts si elles étaient reconnues comme entreprises chinoises. Selon Zhang, le fisc national a déjà répondu aux demandes de certaines entreprises publiques telles China Mobile, China Télécom, CNOOC et China Power, et étudie actuellement les règles de gestion.
Source: french.china.org.cn |