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ÉCONOMIE
Publié le 28/04/2011
La puissance endogène reste forte pour la croissance chinoise

Selon les dernières statistiques, la croissance du PIB s'est élevée à 9,7 % au premier trimestre de cette année, contre les 11,9 % enregistrés sur la même période de l'année dernière. De plus, les dernières données des 21 provinces révèlent également pour la plupart un ralentissement de la croissance au cours du premier trimestre en comparaison avec la même période de l'année dernière. Ce ralentissement est d'ailleurs plus qu'évident dans certaines provinces, telles que le Hainan, le Shanxi, le Shaanxi, et dans la municipalité de Beijing. Toutefois, la régulation macroéconomique active est la raison principale du ralentissement de la croissance du PIB.

Au Hainan, la croissance du PIB est passée de 25,1 % pour le premier trimestre de 2010 à 10 % pour la même période de cette année, soit une perte de vitesse de 15,1 points. Selon Luo Shixiang, secrétaire en chef adjoint de la province, le ralentissement du développement de l'immobilier a été très évident en raison de l'application des mesures destinées à calmer le marché depuis le début de l'année. L'effet a été aggravé par la rétraction de la politique monétaire liée aux élévations successives du taux de réserves et du taux d'intérêt.

À Beijing, la croissance du PIB est retombée de 14,9 % à 8,6 %. D'après Zhao Lei, directeur adjoint et porte-parole du Comité pour le développement et la réforme de la ville, ceci traduit le résultat espéré par la régulation macroéconomique au lieu du soi-disant affaiblissement de la puissance de croissance. La régulation destinée aux secteurs automobile et immobilier a des effets visibles sur l'investissement, la consommation, la fiscalité et la valeur ajoutée des secteurs corrélatifs. Il s'agit toutefois d'un passage obligé vers une croissance durable et la bonne santé de l'économie nationale.

Sheng Laiyun, porte-parole du Bureau d'Etat des statistiques, a indiqué que les indices principaux du premier trimestre de cette année ont quand même révélé une poursuite de la tendance de croissance depuis le deuxième semestre de 2010, puisque la hausse du PIB a été de 9,7 % au cours du premier trimestre de cette année, contre 9,6 % pour le troisième trimestre, et 9,8 % pour le quatrième trimestre de 2010. La croissance du PIB a maintenu une vitesse comprise entre 9,5 et 10 % pendant trois trimestres consécutifs.

Selon Sheng Laiyun, l'économie chinoise a poursuivi dans l'ensemble une bonne tendance d'évolution au cours du premier trimestre vers l'objectif de régulation macroéconomique. « Il est peu probable que l'économie chinoise tombe dans le piège de l'inflation et de la stagnation », précise-t-il.

Chen Jiagui, chercheur au département d'économie à l'Académie chinoise des sciences sociales, partage ce point de vue, et a indiqué le 20 avril que la croissance à 9,7 % au premier trimestre n'était pas lente. Avec le renforcement du resserrement, le taux de l'inflation va certainement retomber. Pour l'instant, il n'existe aucune possibilité de coexistence longue de l'inflation et de la stagnation en 2011, pas plus que pendant la période du 12e plan quinquennal.

 

Source: french.china.org.cn



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