L'affaire Renault ne devrait pas nuire aux relations franco-chinoises |
Le 15 mars, le ministre français de l'Industrie, Éric Besson, a indiqué que l'affaire Renault ne devrait pas porter préjudice aux relations entre la France et la Chine, soupçonnée par la presse française d'avoir été bénéficiaire de l'espionnage dont le constructeur français s'est cru victime. « Aucun responsable politique et, à ma connaissance, aucun dirigeant de Renault n'a jamais accusé la Chine. Aucun, aucun, aucun », a déclaré M. Besson. « Les Chinois savent comment les choses se passent, nous ne sommes pas supposés être responsables d'articles de presse », a-t-il assuré. Se disant victime d'un espionnage industriel touchant ses batteries pour voitures électriques, le constructeur automobile français avait évoqué « une filière organisée internationale », mais M. Besson s'était refusé à confirmer la piste chinoise avancée par la presse française. La Chine avait réagi en qualifiant ces accusations de « totalement sans fondement, irresponsables et inacceptables ». Le constructeur automobile a reconnu depuis que l'affaire d'espionnage était probablement montée de toutes pièces.
Source: french.china.org.cn
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