La publication prévue à la fin de cette semaine des données macroéconomiques du mois de novembre attire l'attention du public, d'autant que l'IPC (indice du prix de consommation) risque d'atteindre un record historique.

Selon Ba Shusong, la montée des prix de vente des produits agricoles se trouve cette fois-ci à l'origine de la hausse de l'IPC. Sans le poids des produits agricoles, qui représente environ un tiers de l'indice, l'évolution de l'IPC (4,4 pour l'instant) aurait été beaucoup moins volatile.

En fait, pour lutter contre la crise financière globale, les crédits financiers ont connu une croissance rapide en 2009 (9 590 milliards de yuans) et en 2010 (7 500 milliards de yuans). Il s'agit d'une croissance très rapide dans l'histoire de l'économie chinoise. L'inflation est sans doute un phénomène monétaire. L'augmentation rapide des crédits monétaires a certainement contribué à la hausse des prix. C'est aussi pourquoi la banque centrale a ordonné à deux reprises l'élévation du taux de réserves et une hausse du taux d'intérêt en novembre.

Il ne faut pas non plus paniquer malgré la montée persistante de l'IPC, a indiqué Han Baojiang, directeur adjoint du département d'économie du centre de formation central du PCC (Parti communiste chinois). L'équilibre entre l'offre et la demande se maintiendra cette année avec une production agricole de plus de 1 000 milliards de livres. Pour lui, il est nécessaire d'adopter des politiques prudentes prenant le relais sur la politique financière active et la politique monétaire souple.

Les interventions gouvernementales actuelles sont très importantes pour encadrer la montée des prix et pour orienter l'anticipation de la population, a indiqué Ding Maozhan, directeur adjoint du bureau des études de l'École nationale d'administration. La confiance se rétablira dans la consommation quand les prix redeviendront stables. Par exemple, un cours stable, ou au moins une montée maîtrisée, du cours de l'immobilier apaisera les inquiétudes de la population et la rendra optimiste pour l'avenir de l'économie chinoise.

M. Ding estime en même temps que les mesures actuelles de la banque centrale sont nécessaires pour contenir la fluidité, mais qu'il ne faut pas pour autant sacrifier la croissance économique.

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