La Chine riposte aux critiques de l'étranger sur le piratage technologique des trains à grande vitesse |
Le 22 novembre, selon M.Tian Lipu, directeur du Bureau national de la propriété intellectuelle, la technologie chinoise des trains à grande vitesse a réalisé des innovations, en y associant sa propre situation pour former ses caractéristiques uniques. Les critiques selon lesquelles « la technologie chinoise des trains à grande vitesse constitue du piratage » ne correspondent pas à la situation réelle et actuellement, seule la Chine peut d'ailleurs construire des trains à grande vitesse en région montagneuse. Le chemin de fer Chengdu-Guizhou, le premier train à grande vitesse du monde construit dans une région montagneuse, verra ses travaux débuter à la fin novembre ou au début décembre, ce qui signifie que la technologie des trains à grande vitesse à la chinoise a graduellement mûri. Quant aux doutes de l'étranger sur les recherches et le développement indépendants de la Chine, M. Tian a affirmé : « Nous avons acheté des technologies en Allemagne, au Japon, en France et au Canada. Mais nous avons déjà payé les frais de droit exclusif selon les règles internationales et c'est tout à fait licite. En assimilant les technologies des autres, nous avons réalisé des innovations selon notre propre situation. Pourquoi s'agirait-il de piratage ? Selon le programme de la Chine, les trains à grande vitesse seront un des accès principaux reliant l'extérieur à l'ouest de la Chine, qui occupe 2/3 du territoire de la Chine avec des régions montagneuses et des plateaux, a révélé M. Tian. « Les étrangers n'ont pas construit de trains à grande vitesse en montagne. Cela ne peut qu'être réalisé en Chine avec la technologie chinoise. » En 2004, année où a été lancé le programme du réseau du trafic-voyageurs à grande vitesse, selon lequel la Chine construirait quatre lignes à grande vitesse longitudinales et 4 lignes en sifflet qui totaliseront une longueur de 13 000 km, les responsables du secteur au Canada, en Allemagne, au Japon et en France ont tous visé le grand marché chinois. La Chine est passée des achats de trains complets aux recherches indépendantes, et enfin à quelque 900 brevets exclusifs pour les trains à grande vitesse. Le train à grande vitesse a graduellement fait l'objet de recherches et de développements indépendants. En 2010, la Chine va enfin réaliser son rêve d'un réseau ferroviaire d'une longueur de 13 000 km. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
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