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ÉCONOMIE
Publié le 29/04/2010
Les Etats-Unis sont le premier choix des investissements chinois à l'étranger

Le Conseil chinois pour le Développement du Commerce international vient de publier le 27 avril le « Rapport d'enquête 2010 sur l'état actuel et sur l'intention des investissements extérieurs des entreprises chinoises », dans lequel il est indiqué que le Vietnam figure depuis deux années consécutives parmi les dix premiers pays (territoires) les plus prisés par les entreprises chinoises d'investissement.

Une grande partie des investissements chinois vont à l'industrie manufacturière.

Parmi les 1.377 entreprises qui ont fait l'objet de l'enquête, 344 avaient investi à l'étranger, soit à peu près 25% de la totalité, et parmi ces dernières, 49% investissent en Asie, contre 33% en Europe et 13,6% en Afrique.

Pour ce qui est de la destination d'investissement, les Etats-Unis sont le pays qui attire le plus d'investissements chinois, du fait que parmi les entreprises enquêtées, 28% déclarent qu'elles fixent leur premier choix sur les Etats-Unis. En ce qui concerne les investissements chinois en Europe, les choix sont fixés principalement sur la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie. Le rapport indique en outre que le Vietnam figure depuis deux années consécutives parmi les dix premiers pays/territoires les mieux vus des entreprises chinoises d'investissements.

Le Conseiller en chef chinois de la Chambre de Commerce de la Grande-Bretagne Wu Kegang, qui est venu en Chine pour faire la promotion de projets d'investissements britanniques, a déclaré qu'en dehors des projets militaires, l'Angleterre n'a établi aucune restriction quant à l'investissement et que ce sera complètement une concurrence libre dans ce domaine. Puis, il a ajouté que comparé au continent européen, la Grande-Bretagne est un pays qui dispose de travailleurs plutôt tranquille, calme et stable.

Parlant des entreprises britanniques qui désirent investir en Chine, il pense que les services qui se développent bien en Angleterre revêtent un caractère complémentaire pour la Chine qui peut introduire petit à petit des entreprises britannique qui peuvent investir dans ce domaine-là, et surtout dans les domaines du tourisme et des finances.

Il est démontré dans le rapport que les investissements à l'étranger des entreprises chinoises sont dans leur ensemble d'une ampleur petite et restreinte. Parmi les entreprises chinoises qui ont déjà investi à l'étranger, 61% ont investi moins d'un million de dollars US, alors que seulement dix ont investi plus de cent millions de dollars US, ce qui représente à peu près 1% du nombre total des entreprises chinoises qui procèdent à l'investissement extérieur.

Le rapport montre que les investissements extérieurs chinois vont principalement à l'industrie manufacturière et non pas aux domaines de l'exploitation de ressources et d'énergie. Dans l'industrie manufacturière, les investissements sont consacrés tout d'abord à l'industrie mécanique suivie de l'industrie textile. Par contre près de la moitié des entreprises qui s'occupent du textile, de l'industrie chimique et de la vente en détail et en gros ont déclaré explicitement qu'elles ont décidé de diminuer ou de mettre fin, d'ici deux à cinq ans, leur investissement à l'étranger.

Faire encore plus d'efforts pour soutenir « les entreprises qui sortent du pays ».

Lors du « quatrième colloque sur l'investissement transnationale des entreprises chinoises », tenu hier, le Directeur du Département d'économie et d'informatisation du Conseil chinois pour le Développement du Commerce international Zhao Xiaodi a indiqué que le financement constitue la plus grande difficulté pour les entreprises chinoises qui désirent investirent à l'étranger. Les données statistiques établies par la Banque du Développement de Putong Shanghai indiquent qu'à l'heure actuelle, près de 90% des fonds investis à l'étranger par des entreprises chinoises sont prêtées par elles auprès d'institutions financières de l'intérieur du pays, car elles disposent peu de moyens pour trouver des financements extérieurs.

Un grand nombre de chefs d'entreprises qui participent au colloque ont déclaré au correspondant du quotidien « Business Daily » qu'en 'sortant du pays', ce que les entreprises désirent avoir le plus c'est le soutien fiscal et financier de l'Etat. Ce à quoi le Directeur général Adjoint de l'Administration d'Etat des Affaires fiscales Wang Li a répondu que son Administration accentuera le soutien politique dans ce sens en améliorant davantage le système de compensation-exonération de l'impôt sur le revenu des entreprises ainsi que le système de détaxe à l'exportation des entreprises qui investissent à l'étranger, en renforçant la discussion-signature sur les accords d'imposition, faire en sorte que les accords d'imposition couvrent encore plus de destinations des investissements extérieurs d'entreprises et préservant ainsi les droits et les intérêts des entreprises chinoises qui investissent à l'étranger.

Quant au Directeur du Département d'investissement extérieur et de coopération économique du Ministère du Commerce Li Zhiqun, il encourage fortement les entreprises chinoises à investir principalement dans les domaines du high-tech et des nouvelles énergies et leur demande en plus d'investir surtout les marques étrangères de réputation internationale et de procéder sur place à la transformation en profondeur de l'énergie et des ressources.

En répondant à la question posées par certaines entreprises « Dans les pays qui contrôle sévèrement et rigoureusement l'investissement et les devises étrangères, quelles mesures faut-il prendre pour assurer le retour normal au pays et des fonds et des profits ? », le Directeur adjoint du Département de contrôle des capitaux de l'Administration générale des Devises étrangères Sun Lujun a répondu franchement que les départements concernés chinois ont effectivement des difficultés pour aider les entreprises chinoises qui investissent à l'étranger vu la grande distance qui les sépare. Toutefois, on apprend que la coopération bilatérale en matière de contrôle des finances et de devises et de gestion bancaire est devenue maintenant le plus important travail du gouvernement pour aider et soutenir les entreprises qui « sortent du pays ».

Sun Lujun a révélé en plus que la Chine prévoit d'établir et de parfaire un système préventif de contrôle de la circulation transfrontalière des fonds et des capitaux et de renforcer notre capacité de frappe juste et précise contre la circulation transfrontalière anormale des fonds.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne



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