La Banque mondiale augmente les doits de vote des pays en développement |
Les réunions de printemps de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont pris fin dimanche à Washington par l'approbation d'une augmentation de 3,13 % des droits de vote des pays en développement, les portant à 47,19 %. Ceci représente une changement de 4,59 % pour les pays en dévelppement et en transition depuis 2008, selon un communiqué du Comité de développement de la Banque mondiale et du FMI, rendu public à la suite des réunions. Cette décision constitue "des pas importants pour renforcer les voix et l'influence des pays en développement dans le groupe de la Banque mondiale", a indiqué le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, au cours d'une conférence de presse. "L'approbation de ce changement sur les droits de vote est cruciale pour la légitimité de la banque", a-t-il souligné. Comme résultat de ce changement, le droit de vote de la Chine est passé de 2,77 % à 4,42 %, ce qui porte le pays à la troisième dans le classement des droits de vote, après les Etats-Unis et le Japon. Le droit de vote du Brésil a été augmenté de 2,06 % à 2,24 % et celui de l'Inde, de 2,77 % à 2,91. Le comité a aussi approuvé une augmentation de 86,2 milliards de dollars du capital à la Banque international pour la reconstruction et le développement (BIRD). Avec l'augmentation de sa légitimité par la réforme sur les voix et la reconstruction de sa capacité par l'augmentation des capitaux, la Banque mondiale devrait renforcer son efficacité et sa responsabilité pour aider le monde à combattre la crise et relever les futurs défis, a indiqué le comité. Le communiqué souligne la nécessité de la coopération internationale devant l'incertitude sur le redressement économique mondial. Le communiqué appelle à renforcer les efforts pour aider les pays pauvres à réaliser les Objectifs du Millénaire poue le développement (OMD), que les pays de l'ONU s'engagent à atteindre en 2015. Source: Xinhua |