Chen Ran

« Petites ou moyennes, toutes les entreprises doivent connaître la zone de libre-échange Chine-ASEAN, qui bénéficie intégralement de la plate-forme de coopération de Chine-ASEAN », a dit Zhang Yunling, directeur du groupe de recherche d'experts sur la zone de libre-échange Chine-ASEAN (Association des Nations de l'Asie du Sud-Est), dans une interview exclusive à Beijing Information lors du Forum du 7 janvier à Nanning, chef-lieu de la province du Guangxi.

La zone de libre-échange a été lancée le premier janvier 2010, avec une réduction de 9,8 à 0,1 % des taxes de douane moyennes de la Chine vers l'ASEAN, tandis que celles des six premiers pays membres de l'ASEAN (Brunei, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour et Thaïlande) vers la Chine passaient de 12,8 % à 0,6 %, et celle des quatre nouveaux pays membres (Vietnam, Laos, Cambodge et Birmanie) étaient nulles en 2015 pour 90 % des produits. Aujourd'hui, cette zone est devenue la plus grande zone de libre-échange entre les pays en développement, ainsi que la troisième grande zone de libre-échange dans le monde, après la zone de libre-échange nord-américaine et l'Union européenne.

« La construction de cette espace vise à réaliser le meilleur développement régional, et à promouvoir la prospérité commune de la Chine et de l'ASEAN, à travers davantage d'ouverture dans des secteurs comme les investissements, les services et les échanges de marchandises », a indiqué Zhang Yunling.

« Selon la récente enquête, les entreprises sont peu en lien avec la zone de libre-échange, en raison d'une incompréhension qui demeure. A cet effet, le gouvernement doit mieux communiquer et offrir son aide », a-t-il ajouté. « D'autre part, les entreprises, surtout les PME, doivent bien prospecter le marché local, trouver leurs marques, et augmenter leur compétitivité ».

Beijing Information