Grande difficulté pour les géants de l´automobile |
Ces derniers jours marquent peut être un tournant dans l'Histoire du secteur automobile. Les actionnaires de General Motors viennent de rejeter un plan de restructuration de la dette obligataire. Un autre géant américain, Chrysler, tente de convaincre les tribunaux de commerce qu'une reprise de ses parts est le meilleur moyen de la sauver. Opel, division européenne de GM, poursuit les discussions sur son avenir. Un comité d'actionnaires s'est dit favorable à un plan destiné à effacer la dette du constructeur en échange de titres de l'entreprise. Cette issue permettrait à l'administration Obama d'accélérer la banqueroute du constructeur et de permettre au gouvernement d'en devenir l'actionnaire principal. GM annoncerait lundi sa mise en faillite, date ultime fixée au constructeur pour proposer un plan de restructuration viable. Cette échéance passée, GM devra préparer son dépôt de bilan. Jusqu'ici, le groupe n'a pu convaincre que 15% des porteurs d'obligations, beaucoup moins que le niveau de 90% exigé par le gouvernement. GM a été obligé de retirer son offre après l'échec de la reprise de ses dettes par ses créanciers. Pour Opel, une division européenne de General Motors, malgré toute une nuit consacrée aux négociations, aucune décision sur son avenir n'a été prise. Le groupe italien Fiat et le fabricant canadien de pièces d'automobiles Magna international sont toujours en course. Un autre géant de l'automobile américain Chrysler tente de convaincre le tribunal des faillites qu'une reprise de ses parts par un groupe dirigé par Fiat est le meilleur moyen de le sauver de la liquidation judiciaire. Selon les avocats de Chrysler, ce délestage est le seul espoir pour éviter l'émiettement du groupe. Source: CCTV.com
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