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ÉCONOMIE
Publié le 30/03/2009
Le sommet du G20 sera un pas vers le renforcement de la confiance

Le sommet du Groupe des 20 (G20) au début d'avril à Londres servira principalement d'un pas vers le renforcement de la confiance, a déclaré un expert belge pour les affaires politiques et économiques dans une interview exclusive accordée à Xinhua.

"Le renforcement de la confiance est très importante", a indiqué Jonathan Holslag, directeur de recherches de l'Institut bruxellois des études de la Chine contemporaine et expert du réseau académique UE-Chine, dans l'interview accordée avant le sommet du G20.

Ce qui est plus important derrière la "grande et visible réunion du G20 est la diplomatie", a dit M. Holslag, qui a en même temps évoqué le prochain sommet UE-Chine.

"Par exemple, en mai, nous allons tenir une réunion très importante dans la République tchèque, le sommet UE-Chine", a-t-il dit, "qui sera organisé avec un dialogue économique de haut niveau".

M. Holslag a prédit que ces rencontres de mai, notamment le sommet UE-Chine, seront plus productives que le sommet du G20. "Elles peuvent donner un signal fort au reste du monde que le protectionnisme n'est pas souhaitable ", a-t-il estimé.

"Il y a en effet une certaine tendance vers une approche plus démocratique face aux défis économiques mondiaux", a-t-il dit lorsqu'on lui a demandé de comparer le G20 avec le G7 ou G8 traditionnel.

M. Holslag a fait savoir qu'il était inquiet que "l'ensemble de cadre du G20" n'arriverait pas à ses fins avec des résultats que "l'Occident et les pays en développement désirent d'obtenir".

"La divergence et les intérêts sont si grands, et aussi les enjeux de puissances traditionnelles, de puissances européennes et des États-Unis, dans l'ensemble des institutions comme le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale, sont si grands que je ne vois pas qu'il est possible qu'un large consensus puisse être atteint sur un ensemble de mesures dans un proche avenir", a-t-il dit.

Sur le rôle des pays émergents sur la scène mondiale, il a déclaré que ces pays "jouent en effet un rôle de levier diplomatique de plus en plus important et ont une plus grande intention de l'utiliser".

"Si vous jetez un coup ?il sur leur position et leur comportement adoptés dans le cadre de l'ONU et de l'OMC (Organisation mondiale du commerce), vous verrez qu'ils sont plus proactives et plus disposés à présenter de nouvelles propositions", a-t-il indiqué.

Les dirigeants des 20 pays développés et pays en développement se réuniront le 2 avril à Londres, pour élaborer des moyens de contenir l'impact de la crise financière mondiale et réévaluer les actuelles institutions financières internationales pour éviter la réapparition d'une telle crise.

 

Source: Xinhua

 

 



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