Les tarifs douaniers chinois ne violent pas les principes de l'OMC |
![]() |
Des experts en économie ont justifié les droits de douane imposés par la Chine sur l'importation des pièces détachées automobiles, suite à un jugement de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) les accusant de violer ses principes. Ces dispositions visent à empêcher les importateurs de contourner les droits de douanes plus élevés appliqués aux véhicules complets en important des pièces détachées pour assembler les véhicules en Chine, a indiqué Zhao Yumin, chercheur de l'Institut de Coopération commerciale et économique du ministère du Commerce. « La Chine a pleinement rempli ses engagements pris lors de son adhésion à l'OMC, en réduisant considérablement les droits de douane à l'importation », a rappelé Zhao. La Chine considère les pièces détachées de véhicule comme un véhicule entier si elles représentent 60 % ou plus de la valeur du véhicule total, et leur applique alors des droits de douane plus élevés de 15 %. L'OMC a soutenu la plainte déposée par les Etats-Unis, l'Union européenne et le Canada accusant la Chine d'imposer les mêmes tarifs douaniers sur les pièces détachées automobiles importées que sur les véhicules entiers. C'est la première fois que la Chine souffre d'une défaite auprès de l'organisme de commerce international mais le jugement est provisoire et la Chine a le droit de faire appel. Les constructeurs automobiles étrangers convoitent le juteux marché chinois où la demande de voitures haut-de-gamme est en pleine croissance. Ils veulent leur part du "gâteau" mais sans transfert de technologies. En conséquence, la réduction des droits de douane sera le seul moyen pour eux de renforcer leur présence sur le marché chinois, a analysé Zhao.
(Source: Xinhua)
|