Accord entre l'Europe et la Chine sur les quotas textiles |
L'Union Européen (UE) et la Chine se sont entendues pour mettre fin aux quotas sur les importations textiles chinoises avec la création d'un système de surveillance conjointe du flux d'importation pour 2008, a déclaré la Commission Européenne ce mardi 9 octobre 2007. Le « système de double vérification » surveillera les attributions de licence à destination des exportateurs chinois et l'importation de produits européens en Europe, a annoncé la Commission dans une déclaration. Le système fonctionnera pendant un an en 2008 suite à la fin des quotas sur le textile chinois, stipule la déclaration. Suite à la guerre du textile, l'UE et la Chine étaient parvenues à un accord en juin 2005 sur la mise en place de quotas sur les exportations textiles chinoises en U. E., qui prend fin cette année. Bien que les importations de ces produits seront surveillées étroitement, le volume des importations ne sera pas limité par cet arrangement, selon des sources émanant du pouvoir exécutif de l'UE. « J'accueille avec enthousiasme cette nouvelle étape dans la coopération entre l'UE et la Chine visant à garantir une transition en douceur vers la libre concurrence du textile », a commenté le commissaire au commerce de l'UE, Peter Mandelson. Ce dernier a dit que le système de surveillance conjointe signifiait la possibilité pour les producteurs tout comme pour les commerçants européens d'avoir une image claire du développement futur du marché étant donné que l'UE fait le dernier pas vers la libre concurrence mondiale dans le secteur du textile et de l'habillement. Conformément à la commission, le système de surveillance conjointe recouvrira huit catégories de textiles et habits provenant de Chine, à savoir les T-shirts, pull-overs, pantalons hommes, chemisiers, robes, soutiens-gorge, et le fil de lin. Le système sera adopté par la commission dans les jours prochains. En ce qui concerne la partie européenne, les départements en charge des autorisations nationales s'occuperont de la surveillance. Source: le Quotidien du Peuple en ligne
|