Prix du porc et inflation monétaire |
Pour contrôler les réactions en chaîne causées par la forte hausse des prix des viandes et des œufs, les services concernés ont pris des mesures. La Commission nationale pour le développement et la réforme, le ministère des Finances, le ministère de l'Agriculture, le ministère du Commerce, l'Administration générale du contrôle de la qualité et l'Administration nationale de l'industrie et du commerce, ont spécialement créé un groupe dirigeant afin de combattre avec urgence la hausse des prix des aliments secondaires importants. Ils se réunissent chaque semaine, analysent immédiatement la situation du marché et recherchent des contre-mesures. Les départements concernés du Conseil des affaires d'État et les gouvernements locaux à tous les échelons ont adopté une approche pour stabiliser la production et l'approvisionnement du porc. Mais la croissance de l'IPC a quand même provoqué le souci des établissements de recherche. Selon un rapport de Goldman Sachs Group, l'inflation monétaire constitue un des plus grands risques de l'économie chinoise. Seule la hausse des prix du porc, qui représente 7 % de l'IPC de Chine, pourrait causer une augmentation de plus de 4 % de l'IPC les mois à venir. D'ailleurs, le rapport souligne que les produits alimentaires jouent un rôle très important pour l'IPC chinois. Dans les pays développés, 10 % de dépenses d'une famille est destinée aux produits alimentaires, alors qu'elle est de 30 % dans les pays en développement. Alors il semble probable que la hausse des prix affecte l'inflation monétaire de Chine, et corrélativement, la pression de l'augmentation de l'intérêt du RMB serait aggravée. À partir du janvier, pour limiter la quantité de monnaie sur le marché, le gouvernement a déjà élevé deux fois l'intérêt. |