La 7^e édition du Dialogue Asie-Europe -l'ASEM-, aura lieu cette année à Beijing, la capitale chinoise. Ce sera du 24 au 25 octobre. Sur les 44 membres étrangers du Dialogue Asie-Europe, les chefs de gouvernements de 38 pays ont déjà confirmé leur participation.

Et à Beijing, tout est déjà prêt, promet Liu Jieyi, le ministre adjoint des Affaires étrangères, qui a annoncé, actualité oblige, que la crise financière figurerait bien évidemment à l'ordre du jour du sommet. Alors petit rappel historique. Le Dialogue Asie-Europe est le plus grand rassemblement de dirigeants asiatiques et européens. Il se tient tous les deux ans et a pour but, depuis sa création en 1996, de renforcer la coopération entre l'Asie et l'Europe, afin de favoriser le développement des deux continents.

De par son statut, la Chine s'est efforcée de renforcer les relations de partenariat entre l'Europe et l'Asie. Le Premier ministre chinois participe ainsi au Dialogue à chaque édition, depuis sa création en 1996. En l'espace d'une dizaine d'années, de nombreuses propositions ont été faites. Parmi la centaine de mesures qui ont été appliquées depuis la première édition, 17 ont ainsi été initiées par la Chine.

Un des sujets importants qui sera débattu lors du Dialogue sera bien sûr la crise financière partie de Wall Street et qui touche depuis la presque totalité des pays du monde. Comment les gouvernements européens et asiatiques peuvent-ils faire face à cette crise ? Les participants tenteront d'y répondre lors du sommet.

Liu Jieyi, le ministre adjoint des Affaires étrangères chinois, s'est d'ores et déjà dit persuadé que les dirigeants vont profiter de cette édition pour essayer de restaurer la confiance des investisseurs et de régler du mieux possible les différents accords et collaborations qui ont déjà été mis en place.  « J'espère qu'on va trouver des moyens efficaces lors de ce sommet pour résoudre ces problèmes financiers, afin de satisfaire les besoins de chaque pays membre du Dialogue Asie-Europe. », a-t-il dit.

Mais la crise financière ne sera évidemment pas le seul sujet abordé. Les participants devraient ainsi également discuter d'autres sujets, comme les changements climatiques ou encore la sécurité alimentaire.

(Source : CRI)