L'armée de terre, de mer et de l'air |
L'armée de terre En tant que base de l'Armée populaire de Libération, l'armée de terre, en charge des missions militaires terrestres, est composée de troupes d'infanterie, blindées, d'artillerie, antiaériennes, aériennes, de génie militaire, de transmission, de défense chimique, de brouillage électronique et de différentes troupes d'appui spécialisé. Son évolution Créée le 1er août 1927, l'Armée populaire de Libération ne comprenait que l'armée de terre, qui était elle-même majoritairement constituée des troupes d'infanterie. Pendant la Guerre de la révolution agraire, sont venues s'ajouter des troupes de cavalerie, d'artillerie, de génie militaire et de transmission. Au cours de la Guerre de libération, ont été créées des troupes de chars et de défense chimique. Dans les années 1950, les organes directeurs des troupes d'artillerie, blindées, de génie militaire et de défense chimique ont été mis en place. Depuis les années 1980, l'armée de terre chinoise a connu une grande restructuration : des troupes aériennes et de brouillage électronique ont été créées, ainsi que des groupes d'armées de forces terrestres en 1985. Après 81 ans de transformation, l'armée de terre est passée d'un corps d'armée unique à une armée moderne composée de plusieurs armes. Elle est devenue une armée puissante qui effectue non seulement des missions militaires seule, mais aussi des manœuvres combinées avec la marine, l'armée de l'air et le Second corps d'artillerie. Sa structure et ses effectifs L'armée de terre n'a pas mis en place d'organe directeur indépendant. Ce sont les quatre départements généraux qui en assument la direction. Chacune des sept régions militaires dirige directement les troupes de l'armée de terre placées sous son autorité. Les forces terrestres regroupent les unités combattantes mobiles, les troupes de garde et de garnison, les troupes de défense frontalière et côtière, et les troupes de réserve. Elles sont subdivisées en groupes d'armées, divisions (brigades), régiments, bataillons, compagnies, sections et escouades. Les groupes d'armées, rattachés à des régions militaires et composés de divisions et de brigades, constituent des forces militaires de combat fondamentales. Les divisions, composées de régiments et relevant des groupes d'armées, sont quant à elles des forces tactiques essentielles. Les brigades, regroupant différents bataillons et faisant partie des groupes d'armées, constituent des corps d'armée tactiques. Les régiments, composés de bataillons et relevant des divisions, sont des forces tactiques fondamentales. Les bataillons, généralement composés de compagnies et relevant des régiments ou des brigades, sont des détachements tactiques supérieurs. Les compagnies, détachements tactiques fondamentaux, sont composées de sections. Les unités combattantes mobiles se subdivisent en dix-huit groupes d'armées et certaines divisions (brigades) indépendantes de combat intégré. L'édification de ses troupes Depuis ces dernières années, selon la stratégie de combat mobile et multidimensionnel, l'armée de terre a promu la transformation progressive de la défense régionale en mobilité totale, tout en réduisant la taille des troupes, réformant le système et les effectifs, afin de promouvoir étape par étape la réduction, la mise en modules et la multivalorisation de l'armée. L'armée de terre a accéléré le développement de ses troupes aériennes, de ses troupes mécanisées et légères, de ses troupes de guerre informatisée, en mettant l'accent sur le développement des troupes de missiles tactiques, de combat, sol-air, et des troupes d'opération spéciale, pour augmenter ses capacités d'intégration aérienne et terrestre, de mobilité à grande distance, d'assaut rapide et d'opération spéciale. L'édification des armes a connu des progrès considérables. Les troupes blindées ont renforcé l'intégration du système informatique et de la plate-forme des armes, renouvelé progressivement les chars combattants, développé les troupes motorisées lourdes, amphibies et légères, augmenté la proportion des divisions et des brigades motorisées blindées parmi les troupes combattantes combinées. Les corps d'artillerie ont été équipés d'armes de pointe telles que les canons multitubes à fusée et à longue portée et les obusiers de gros calibre, ainsi que de munitions du type nouveau. Ils ont développé un système de commandement de combat à trois échelons, établi un système complet d'assaut de feu de précision. Les troupes antiaériennes ont été équipées d'une série de missiles antiaériens de campagne, et d'un nouveau type de système de radars, de renseignement et de commandement. Elles ont perfectionné le système de combat antiaérien regroupant la reconnaissance, la préalerte, le commandement, le contrôle, la lutte informatique et l'interception de feu. Le génie militaire a accéléré l'établissement d'un système de garantie combinant la spécialisation et la multivalorisation, en temps ordinaire comme en temps de guerre. Il a montré une forte capacité de garantie de suivi, d'élimination rapide des obstacles, de défense générale, de lutte antiterroriste, de destruction des explosifs et de secours. Les unités de défense chimique ont accéléré le développement des forces de protection de type nouveau en créant un système intégré de préalerte, de reconnaissance, de surveillance, de commandement et de protection, nucléaires, chimiques et biologiques. Les troupes aériennes de l'armée de terre, une des armes principales de celle-ci, appliquent un système de gestion à trois échelons : les départements généraux, le théâtre d'opération et le groupe d'armées. Depuis ces dernières années, les troupes aériennes de l'armée de terre ont accéléré la transformation des forces du transport et du soutien aux forces combinées et combattantes. Elles ont généralement renforcé l'entraînement sur l'attaque de feu, le parachutage, la mobilité aérienne et le soutien aérien. Elles ont participé aux activités d'antiterrorisme, de maintien de la stabilité, de blocage et de contrôle de frontière, de secours et de manœuvres militaires conjointes en s'efforçant d'établir des forces aériennes d'envergure modérée, raisonnablement structurées, parfaitement équipées et à fonctions complètes. Les troupes de défense frontalière et côtière de l'armée de terre constituent une force principale pour la sauvegarde de la souveraineté de l'Etat et de l'intégrité territoriale, le maintient de la sécurité et de la stabilité frontalières et côtières. Elles agissent sous les ordres des départements généraux, des régions militaires et des régions militaires provinciales. Au cours de ces dernières années, tout en s'efforçant d'attacher la même importance à la défense frontalière et côtière, de renforcer la défense frontalière grâce aux sciences et aux technologies, d'harmoniser le développement sans oublier les projets essentiels, les troupes de défense frontalière et côtière se sont principalement appuyées sur la patrouille dans leurs préparatifs de guerre, ont renforcé globalement l'édification dans les domaines de la reconnaissance, de la surveillance, du commandement, du contrôle, de la réaction rapide et du combat d'autodéfense, n'ont cessé de fortifier la défense et la précaution des directions clés, des sections, des cours d'eau et des espaces maritimes sensibles dans les régions frontalières et côtières, organisé en temps opportun des actions telles que le renforcement du contrôle frontalier, la gestion des crises, le secours aux sinistrés et la lutte contre les catastrophes naturelles. Des échanges et des coopérations de défense frontalière ont été effectués avec les pays voisins ; les affaires frontalières et côtières ont été traitées activement, apportant ainsi une grande contribution à la paix et à la stabilité des frontières, à la réforme, à l'ouverture et au développement économique et social des régions frontalières et côtières. |