Le propriétaire de la galerie Hadrien de Montferrand à Beijing présente les peintures à l'huile du jeune artiste Lu Chao à Art Basel Hong Kong.

Les œuvres à l'huile représentent un départ spectaculaire par rapport aux offres précédentes de Hadrien de Montferrand à Art Basel. Au cours des deux dernières années, il a présenté des œuvres sur papier d'artistes chinois renommés, un art dans lequel sa galerie est spécialisée.

Cette année, le galeriste français soutient l'exposition personnelle de Lu Chao, Black Mirror. L'exposition présente 30 œuvres qui reflètent selon l'artiste « la recherche d'une ombre légère dans un miroir noir ». Ses œuvres sont présentées à la foire de Hong Kong dans la section Insights du 15 au 17 mars.

L'artiste, âgé de 27 ans, est titulaire d'un master du Royal College of Art de Londres, où il vit actuellement.

M. Montferrand, qui a actuellement 39 ans, a expliqué que cette exposition célèbre l'expansion de son entreprise artistique à Hangzhou, dans la province du Zhejiang, depuis 2013. Quatre ans après l'ouverture de sa galerie dans le quartier d'art 798 de Beijing, Hadrien de Montferrand a lancé la Galerie HDM à Hangzhou pour promouvoir le travail dans tous les médias des jeunes artistes et des anciens élèves de l'Académie chinoise d'art de la ville.

Le mois de mai prochain marquera le huitième anniversaire de l'arrivée de M. de Montferrand dans le monde de l'art chinois. Selon lui, l'Art Basel est venue à Hong Kong juste au bon moment.

La foire a inauguré son exposition asiatique en 2013 après une fusion avec ART HK, le premier salon artistique de la ville.

« ART HK est actif depuis de nombreuses années. Il a apporté beaucoup de professionnalisme et de collectionneurs à Art Basel, qui est déjà une foire relativement grande. La nouvelle foire met vraiment l'Asie sur la carte du marché de l'art », a déclaré M. de Montferrand.

« Nous voyons beaucoup de collectionneurs asiatiques à Hong Kong, ce qui n'est pas le cas aux Etats-Unis ou en Europe. »

Au-dessus de la galerie de Montferrand à 798 se trouve son spacieux bureau. Il travaille sur un grand bureau de style Ming, une antiquité. Une lampe faite de 99 verres à vin est posée sur le bureau.

En tant que fils de diplomate, Hadrien de Montferrand a beaucoup voyagé avec sa famille dès son plus jeune âge. Il a été exposé à différentes cultures toute sa vie.

Son histoire avec la Chine remonte à un séjour d'étude du chinois de trois mois à l'Université Fudan en 1997.

Il a travaillé pour la maison d'enchères française Artcurial à Paris avant de s'installer à Beijing en 2007. Il est bientôt devenu directeur du développement du Centre d'art contemporain Ullens, fondé la même année.

Son travail l'a amené à effectuer fréquemment des visites dans des ateliers d'artistes. C'est là qu'il a trouvé de nombreuses œuvres sur papier rarement vues par le public. Il a pensé qu'il s'agissait d'une perte énorme et a vu une occasion de lancer sa propre carrière.

La Galerie Hadrien de Montferrand a ouvert au public en 2009. Les visiteurs peuvent y voir des dessins d'artistes comme Lin Gang et Zhong Han, ou des œuvres d'artistes renommés qui travaillent principalement avec la peinture à l'huile.

Hadrien de Montferrand conseille également les musées privés en achats d'œuvres occidentales et la maison d'enchères China Guardian pour trouver des clients potentiels en Europe.

Il a assisté au développement d'un marché de l'art chinois plus professionnel.

La décision d'ouvrir un nouvel espace à Hangzhou plutôt qu'à Shanghai montre sa confiance dans l'influence croissante des villes de deuxième rang.

« Mon travail s'attache aux relations humaines, il est basé sur la confiance. Je l'ai découvert en travaillant dans l'art. En retour, il m'a fait tomber encore plus amoureux de l'art », explique-t-il.

Source: french.china.org.cn