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Publié le 07/11/2012
Deux objets d'art anciens pillés au palais Yuanmingyuan retirés des enchères

Un disque impérial en jade, datant probablement de l'année 1811, qui avait été pillé à l'ancien Palais d'été de Beijing en 1860.

Deux objets d'art chinois qui avaient été dérobés à l'ancien Palais d'été de Beijing (Yuanmingyuan) lors d'un pillage en 1860 ont été retirés d'une vente aux enchères dans la maison Bonhams de Londres.

La maison de ventes aux enchères Bonhams a en effet retiré toutes les informations et les photos des deux objets d'art de son site internet.

Le président de Bonhams Asie, Colin Sheaf, a déclaré le 2 novembre: « Bonhams est sincèrement désolé d'avoir lu dans des rapports de la presse chinoise que d'aucuns ont été offensés par le projet de mettre aux enchères deux objets en jade sculptés. »

Le quotidien China Daily signalait le 2 novembre que l'Administration d'État du patrimoine culturel chinois (AEPC), une agence nationale du patrimoine culturel, avait dénoncé ces enchères qui « violent l'esprit des conventions internationales ».

L'agence avait insisté pour que les vendeurs respectent la sensibilité du peuple dans lequel ces objets avaient été pillés.

« Il n'y a jamais eu d'intention d'offenser quiconque, et Bonhams regrette qu'une telle interprétation ai été rendue publique », ajoute M. Sheaf.

Un vase suspendu en jade de l'époque Qianlong (1735 - 1795), qui avait été pillé à l'ancien Palais d'été de Beijing en 1860.

« Le propriétaire de ces objets d'art a également lu les commentaires de la presse chinoise et ne désire aucunement susciter une sentiment d'offense en Chine », explique Colin. Sheaf, ajoutant que le propriétaire a demandé à Bonhams de retirer les objets pillés de la vente aux enchères. Ces derniers ont donc été rendus à leur propriétaire.

« Bonhams accorde une grande importance à ses relations avec les muséographes et les autorités de Chine. Nous avons donc d'ores et déjà contacté l'AEPC en vue de d'obtenir un éclaircissement sur les déclarations faites dans la presse chinoise », précisait encore le président de Bonhams.

« Je suis heureux d'apprendre que la maison de ventes aux enchères a finalement retiré les objets d'art chinois de la vente », s'exprimait Chen Ling, une jeune femme de 30 ans qui réside à Londres.

 

Source : french.china.org.cn



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