L'examen national en mandarin également ouvert aux étrangers |
Le nouvel examen national de compétences en langue chinoise, également ouvert aux étrangers, a été lancé samedi à travers le pays. Toutes les personnes qui utilisent le mandarin dans la vie quotidienne, que ce soit au travail ou à l'école peuvent passer cet examen. L'examen, le Hanyu Nengli Ceshi en chinois ou HNC, est en partie expérimental et s'est déroulé sur 13 sites sélectionnés à Beijing, Shanghai, Tianjin, dans le Jiangsu, le Hunan, le Yunnan et la Mongolie intérieure. Les candidats ont été testés sur leur compréhension orale, leur expression orale, la lecture et l'écriture. L'examen s'est déroulé en ligne, sauf pour l'écriture. Le test HNC a été conçu pour tester les compétences linguistiques en chinois en six étapes, le niveau 1 étant le plus élémentaire et le niveau 6 le plus avancé. Les candidats recevront leurs certificats selon les niveaux acquis, ainsi qu'un rapport d'évaluation sur les forces et les faiblesses de leurs compétences en chinois. Au lieu de faire appel à des formulaires d'inscription individuels, les organisateurs des 13 sites d'examen ont contacté les candidats - principalement des étudiants universitaires, quelques professeurs, des fonctionnaires et des collégiens. Aucun frais d'examen n'a été demandé. Avec le soutien du ministère chinois de l'Education et de la Commission linguistique d'Etat, l'Administration nationale des Examens et de l'Éducation (National Education Examinations Authority, NEEA) a supervisé cet examen facultatif et à but non lucratif. Selon Qiu, un responsable du NEEA, l'examen pourra à l'avenir se dérouler deux fois par an sur plusieurs sites. Depuis septembre 2010, quatre examens blancs à petite échelle se sont déroulés afin de tester le système, a expliqué Qiu. « Le pays est confronté à une crise linguistique. Aujourd'hui, les étudiants passent beaucoup de temps à apprendre l'anglais. Un nombre de plus en plus important de langues participent à la vie quotidienne des chinois », explique Wang, une femme diplômée en chinois ayant travaillé comme secrétaire dans une entreprise publique. « L'examen des compétences en langue chinoise pourrait peut-être raviver chez les jeunes un certain enthousiasme pour l'apprentissage du chinois », espère-t-elle. Selon un rapport publié en 2010 par le ministère de l'Éducation sur la situation linguistique en Chine, 30 % des étudiants universitaires de Beijing ayant participé à l'étude avaient échoué au test HNC.
Source : french.china.org
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