Le pavillon des îles Cook est à l'honneur ce jeudi à l'Expo universelle. Les insulaires n'ont pas oublié d'apporter le bon air frais du Pacifique sud à la présentation de leur art et leur culture uniques aux visiteurs du monde entier.

Les îles Cook tiennent leur nom du navigateur britannique, le capitaine James Cook, qui les a découvertes en 1773. Lors de son arrivée, le capitaine Cook les avait pourtant baptisées les îles Hervey.

Situées au centre du triangle polynésien, dans l'océan Pacifique, les îles Cook sont un cheptel de 15 îles dispersées sur deux millions de kilomètres carrés de mer. Bien qu'elles s'étendent sur une superficie de la taille de l'Inde, leur population est de seulement 200 mille habitants, l'équivalent d'une bourgade de Nouvelle-Zélande.

Toutefois, avec l'Exposition universelle de Shanghai, les îles Cook ont l'opportunité de présenter leur mode de vie unique à des millions de visiteurs. Parmi les talents communs à tous les insulaires, la musique et la danse figurent en bonne place. Si elle n'a pas encore acquis la renommée du "hula" hawaïen, la danse traditionnelle des îles Cook, le "hura", est de loin plus sensuelle et plus intense. Chacune des îles possède sa propre danse, que ses habitants apprennent dès leur plus jeune âge. Sur chacune de ces îles, de nombreuses compétitions sont aussi organisées au cours de l'année.

La danse n'est pas le seul marqueur de l'identité polynésienne des îles Cook. Aujourd'hui encore, l'héritage des premiers résidents, venus s'installer au cours de la Grande migration polynésienne, en 1500 avant JC, est palpable dans la vie quotidienne. L'art de la gravure sur bois que le pavillon expose ici, à Shanghai, est utilisé jusque dans la confection d'outils. Celui-ci sert à écraser les noix de coco; celui-là est un outil indispensable à toutes les familles des îles Cook, qui sert à moudre les herbes médicinales.

Source : CCTV.com