Cinéma Africain: fidèle à la tradition |
A l'occasion du Festival du cinéma de la Francophonie à Beijing, deux réalisateurs africains sont venus à la capitale chinoise pour partager leur connaissance cinématographique. Leur expression-clé leur rencontre avec les amateurs chinois : 'fidélité à la tradition africaine'.
Venu en Chine avec son premier long métrage réputé "Le Prix du Pardon", le réalisateur sénégalais Mansour Sora Wade exprime son amour pour les contes dans son pays. Bien qu'il ait fait ses études de réalisation à Paris, il a choisi de rentrer au Sénégal pour promouvoir la culture traditionnelle africaine. Mansour Sora Wade Réalisateur sénégalais "C'est une richesse pour moi, le fait d'avoir ces deux cultures-là. Mais, Ma culture, le fait d'être imprégné dans ma culture me rend beaucoup plus fort. Dans mes films, je ne peux que parler de ma culture, parce que c'est la culture qui est dans mon sang."
Suite à la tendance du "retour à la nature", on retrouve de plus en plus des éléments africains dans plusieurs domaines comme l'art, la mode, le cinéma. Mais dans les grosse productions hollywoodiennes comme "Blood Diamond" et "Out of Africa", l'Afrique n'est que l'arrière-plan d'histoires occidentales. Pour le réalisateur tunisien, Férid Boughedir, ancien membre du jury des Festivals de Cannes, de Berlin et de Venice, le problème économique est le principal obstacle du développement du cinéma africain. Férid Boughedir Réalisateur tunisien "Comme on sait qu'on n'a pas beaucoup d'argent pour le faire, on met tout notre coeur dans les films. Les films deviennent donc essentiels pour nous. Ils ne défendent pas seulement nous comme cinéastes, mais aussi le pays, la culture. C'est pour ça qu'on est là."
Grâce aux aides financières de pays comme la France, le cinéma africain renforce son existence. Sur la scène mondiale, les Africains raconteront un jour leur propres romances sur grand écran. Source : CCTV
|