Ju Duoqi

Artiste

"Je ne peux pas m'imaginer concevoir un gratte-ciel. Je ne peux que traîter des choses simples et faciles à manier, comme les légumes. Ils sont un peu comme les femmes, avec une vie restreinte et fragile. On pense qu'ils n'appartiennent qu'à la cuisine. Mais j'aimerais justement montrer l'envie des femmes d'avoir une carrière et d'établir leurs valeurs."

Les oeuvres de Ju Duoqi ont attiré l'attention des curieux. Un large public s'est rendu à son exposition à la Galerie de photo Paris-Beijing dans la capitale chinoise à la fin 2008.

Les spectateurs se sont amusés sur les interprétations originales de grandes oeuvres telles que Mona Tofu et Napoléon sur pomme de terre.

Visiteur

"L'art est quelques fois très abstrait, et c'est difficile de comprendre si on n'est pas expert. Mais ici dans le Musée des légumes elle utilise les légumes qu'on voit et achète tous les jours. Ça nous donne une toute nouvelle perspective."

Romain Degoul

Fondateur de la Galerie de photo Paris-Beijing

"Quand j'ai vu ses oeuvres, je les ai trouvées très drôles, très attrayantes et très différentes de ce que je connaissais de l'art contemporain chinois, donc je pense que ce c'était bien de faire un essai. J'adore les images."

Avec les photos qu'elle a vendues pendant l'exposition, Ju a établi sa réputation, malgré quelques critiques qui l'accusent d'être opportuniste.

Après la série du Musée des légumes, Ju Duoqi travaille sur de nouveaux projets avec ses amis biodégradables. Elle est confiante pour les prochaines oeuvres et les nouvelles expositions. Elle est contente de sa vie créative. Dans un studio, avec un couteau, des cure-dents et des légumes, elle crée de petites sculptures pour donner forme à une grande scène, tout ça grâce à son don et à son imagination sans borne.

Source : CCTV