Echanges culturels sino-allemands |
Zeng Wenhui Le 13 octobre, à midi (heure locale), une conférence de presse intitulée « Echanges culturels sino-allemands » a été organisée préalablement à l'inauguration de la Foire du Livre de Francfort 2009, attirant une multitude de journalistes chinois et étrangers. Liaisons entre le Hanban et l'Institut Goethe « Créant et popularisant les instituts Confucius, nous nous devons d'apprendre des expériences de l'Institut Goethe », a déclaré Xu Lin, directrice du Bureau du Conseil international pour la Promotion de la langue chinoise (le Hanban). « Le premier institut Confucius a été fondé en 2004. Etablissement non lucratif d'outre-mer, il vise à enseigner et diffuser la culture chinoise, grâce à une coopération avec d'autres établissements étrangers ». Selon Mme Xu, l'Allemagne compte actuellement 11 Instituts Confucius et 11 classes Confucius, fonctionnant tous pour le mieux. « Nos Instituts Confucius manquent cependant encore de manuels perfectionnés, en raison de la courte expérience de la Chine en matière de promotion de la langue chinoise à l'étranger. En outre, la grande différence existant entre la langue chinoise et les langues occidentales accroît, dans une certaine mesure, les difficultés de réalisation des manuels », a-t-elle expliqué. « Le nombre des Instituts Confucius augmente rapidement dans le monde. Au cours des dernières années, l'Institut Goethe a beaucoup appris auprès de l'Institut Confucius. Nous espérons que le développement de l'Institut Goethe connaîtra les mêmes progrès que l'Institut Confucius », a indiqué Michael Kahn-Ackermann, directeur de l'Institut Goethe en Chine. La littérature allemande en Chine et la littérature chinoise en Allemagne Au début du 19e siècle, la traduction en allemand des romans les plus représentatifs de la littérature classique chinoise a permis aux Allemands de découvrir la culture traditionnelle chinoise. Depuis la fondation de la Nouvelle Chine en 1949, la Chine a fait procéder à la traduction de plus de 10 000 œuvres allemandes concernant différents domaines, parmi lesquelles « Les contes de Grimm », qui ont connu plus de 580 traductions et éditions. Lorsqu'on évoque la littérature allemande, les noms qui sautent à l'esprit des lecteurs chinois sont généralement des maîtres de la littérature classique, tels que Goethe, Schiller et Heine. Le public chinois aurait en revanche une connaissance limitée de la littérature moderne allemande. Analysant ce phénomène, Huang Liaoyu, le directeur du département d'allemand de l'Université de Beijing explique que « le nombre de personnes se consacrant à la recherche et à la traduction de la littérature allemande est largement inférieur à celui des personnes travaillant sur la littérature anglaise, française, américaine et russe. Malgré nos grands efforts pour introduire des œuvres allemandes caractéristiques aux lecteurs chinois, le travail de traduction de la littérature moderne allemande reste insuffisant ». Quant à la littérature chinoise en Allemagne, Huang Liaoyu s'est rendu compte que les Allemands privilégiaient la traduction des œuvres des écrivains chinois de l'époque moderne, aux fins de recherches sur la société moderne chinoise. « Les œuvres de la littérature chinoise traduites en allemand sont beaucoup moins nombreuses que les œuvres de la littérature allemande traduites en chinois », remarquait enfin Huang. Beijing Information |