Il s'agit d'un plat qui possède une histoire intéressante.

Dans le passé, il y avait un mendiant qui trouva par hasard une poule. Dépourvu de sel, de sauce de soja et de casserole, il enveloppa son trophée dans un mélange de terre et d'eau, avant de le mettre à cuire dans le feu. Or, l'arôme de la poule se répandit tout autour de lui et les habitants locaux vinrent s'enquérir de l'odeur alléchante. La préparation de cette spécialité fut par la suite généralisée, et ne cessa d'être perfectionnée.

Cependant, il est aujourd'hui très difficile de cuisiner ce plat chez soi en raison du processus de préparation devenu fort complexe et de l'exigence envers les ingrédients de base.

C'est maintenant le poulet qu'on utilise, avec comme condiments des anis étoilés, de l'alcool de riz, de la sauce de soja, du sucre, de la ciboule, etc. Pour commencer, on trempe d'abord pendant 15 minutes le poulet dans le jus à base des condiments précités. Puis on le farcit avec de la viande de porc, de la ciboule et des légumes, avant de l'enduire de graisse de porc et de l'envelopper à quatre reprises dans des feuilles de lotus, de bambou et de papier. Ensuite, on fabrique une sorte de boue composée d'alcool, de terre, de sel et d'eau pour envelopper une dernière fois le poulet. La cuisson dure quatre heures. Donc, la « poule du mendiant » mérite d'être rebaptisée « poulet de l'empereur » !

Beijing Information