Une sculpture monumentale de la Cité interdite en bois de corail miroite dans la ville de Dalian |
Une sculpture en bois de corail de la Cité interdite dans son intégralité a été dévoilée hier dans le cadre de la VIe édition de la Foire nationale consacrée aux objets artistiques, aux souvenirs et aux cadeaux et de la XIe édition de l'Exposition des Antiquités chinoises à Dalian, une ville littorale du Nord-est de la Chine. Cet ouvrage qui s'étend sur une surface d'environ 60 m² et qui a séduit de nombreux visiteurs, a été façonnée pendant 6 ans par une cinquantaine de maîtres artisans originaires de la province du Hebei (en Chine septentrionale). Le bois de corail, d'appellation officielle padouk (variété d'arbres Pterocarpus), présent dans les régions tropicales et dans les forêts vierges subtropicales, est un bois très prisé. Parmi tous les bois durs existants, le padouk sort du lot en raison de sa texture serrée et sa forte densité. C'est pourquoi on l'utilise idéalement pour la fabrication des meubles et la sculpture d'objets. En fait, il faut quelques centaines années que le padouk arrive à maturité et soit exploitable, tandis que le diamètre maximal de son tronc ne dépasse pas plus de 20 centimètres, ce qui a toujours conféré un symbole de noblesse au bois de corail en Chine. A l'époque des Ming (1368-1644) et des Qing (1644-1911), seuls les empereurs avaient le privilège de l'utiliser pour la fabrication de meubles. Bien qu'on l'ait également retrouvé ultérieurement en dehors de la résidence impériale, cet objet précieux fut seulement l'apanage de la haute noblesse.
Beijing Information
|