Selon Li Yiduo, l'enseignement des classiques n'est pas simplement pour réciter, interpréter ou discuter, ni pour élargir notre connaissance de l'histoire ou de la culture, mais pour les mettre en pratique dans la vie quotidienne.

Étant père de famille, Li a reconnu qu'au début, il avait l'idée préconçue que les défauts de son enfant étaient imputables à l'influence de la société, de l'école et de ses camarades. Après avoir étudié les livres des Saints, il réalise que les défauts des enfants ont en général pour source originale leurs parents.

« Si les parents commencent à se débarrasser de leurs mauvaises habitudes, leurs enfants suivront leur exemple », explique Li. Selon lui, mieux vaut prêcher par l'action que par des paroles, et cette manière peut être utilisée dans l'éducation de la société entière.

Pratiquant ce qu'ils prêchent, les professeurs du centre de Lujiang ont servi de modèles aux résidants de Tangchi. Par exemple, ils ont ramassé eux mêmes des ordures jetées dans la rue. Suivant leur exemple, les résidants essayent maintenant de maintenir la propreté de leur bourg.

Les professeurs sont optimistes pour l'avenir de l'humanité. Ils disent que les Chinois sont convaincus que la nature humaine est vertueuse, et que le but de l'éducation est d'inciter les gens à redécouvrir les vertus inhérentes.

(Traduit par Yang Jiaqing)