Dix activistes japonais ont quitté les Iles Diaoyu en Mer de Chine Orientale après y avoir débarqué dimanche matin. Ils seraient actuellement en route vers la préfecture d'Okinawa. Leur journée passée sur l'île en pleine crise territoriale entre la Chine et le Japon, pourrait raviver la tension née de l'arrestation d'activistes chinois la semaine dernière.

Oeil pour oeil, dent pour dent. Dimanche matin, 10 activistes japonais ont débarqué sur les Iles Diaoyu. Ils font partie d'un groupe de 150 personnes dont des députés et des membres de groupes d'extrême droite, qui avaient pris place à bord de 21 bateaux. La flottille est partie la veille en commémoration des soldats morts pendant la 2e Guerre Mondiale. L'acte des activistes japonais intervient après l'arrivée de 14 activistes chinois sur les Iles Diaoyu vendredi dernier.

Ils ont été arrêtés illégalement peu après avant d'être libérés vendredi. La Chine revendique la souveraineté sur ses îles. Les 2 derniers débarquements ont été organisés par les députés de la ville de Ishigaki. Le Japon interdit à ses habitants de visiter les Iles Diaoyu sans permission. Les personnes en question devraient être punies mais elles ont été relâchées par la police. La bisbille sino-japonaise s'est intensifiée ces derniers mois depuis que le gouverneur nationaliste de Tokyo a proposé au gouvernement métropolitain de racheté les îles forçant le gouvernement central à faire une contre offre. Selon le Daily Yomiuri, le gouvernement de Tokyo va envoyer une équipe pour visiter les Iles Diaoyu pour étudier les eaux avoisinantes. Le vice-ministre japonais des Affaires étrangères va se rendre à Beijing la semaine prochaine, de nouvelles visites d'acitivistes étant prévues de part et d'autre.

Source: CCTV