Les vingt-neuf ouvriers chinois, qui avaient été enlevés fin janvier par des forces anti-gouvernementales soudanaises ont été libérés mardi et sont arrivés jeudi à Beijing.

Ils ont pris un vol commercial depuis l'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi,capitale du Kenya, pour regagner la capitale chinoise, escortés par un groupe de travail du gouvernement chinois.

Ils ont été accueillis par l'assistant du ministre chinois des Affaires étrangères Zhang Ming, et les responsables des départements concernés.

M. Zhang a exprimé au nom du ministère sa sympathie sincère à tous les ouvriers libérés.

Les risques de sécurité à l'étranger étant diversifiés, les entreprises et ressortissants chinois font face à des conditions de vie de plus en plus difficiles, et doivent en conséquence prendre des mesures pratiques et efficaces pour renforcer leur sensibilisation à l'auto-défense afin d'anticiper les risques, a fait remarquer M. Zhang.

Il a souligné que le gouvernement chinois attachait une grande importance à la protection des organisations et ressortissants chinois à l'étranger et que le ministère chinois des Affaires étrangères oeuvrerait dans ce sens avec les autres départements, les entreprises, les gouvernements locaux ainsi que les missions chinoises à l'étranger.

Un camp appartenant à une entreprise chinoise chargée de la construction d'une route à proximité de la ville d'Al-Abbasiya Tagali dans l'Etat du Kordofan du Sud, avait été attaqué le 28 janvier par un groupe de rebelles de l'Armée populaire de libération du Soudan (SPLA).

Au total, 47 travailleurs chinois se trouvaient dans le camp au moment de l'attaque : 29 ont été enlevés par les assaillants, alors que 18 autres ont réussi à fuir. Dix-sept ont été par la suite retrouvés par l'armée soudanaise et transportés en lieu sûr, mais le dernier d'entre eux a été découvert mort après plusieurs jours de recherches.

Les autorités soudanaises ont remis le corps du défunt mardi à la Chine.

Source: Xinhua