La Belgique célèbre sa fête nationale sans un gouvernement de plein exercice |
La Belgique a célébré jeudi sa fête nationale avec un défilé militaire accompagné de justesse par l'averse, en dépit de l'absence d'un gouvernement fédéral de plein exercice. Se trouvant actuellement dans une crise politique, la Belgique n'a pas de gouvernement fédéral investi de pleines responsabilités depuis la démission du cabinet d'Yves Leterme le 22 avril 2010, suite à un litige entre francophones et néerlandophones sur l'appartenance de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Les négociations entre des partis politiques des deux communautés sont toujours dans l'impasse. Dans son discours prononcé mercredi pour la fête nationale, le roi Albert II n'a pas voilé son exaspération, en lançant une "mise en garde" aux hommes et femmes politiques pour qu'ils puissent parvenir à un "compromis raisonnable" sur la formation d'un nouveau gouvernement. Le prince Laurent, dont la dernière visite en RD Congo est controversée tant du côté du souverain que du côté du milieu politique, n'a pas fait son apparition lors du défilé militaire. 1.400 militaires, 30 avions, neuf hélicoptères et 88 véhicules à roues ont été mobilisés dans le défilé militaire pour un coût estimé à quelque 230.000 euros. La fête nationale du royaume coïncide cette année avec le 70ème anniversaire de son armée navale, le 65ème anniversaire de son armée de l'air et le 15ème anniversaire de l'état-major belgo- néerlandais qui supervise l'intense coopération entre les marines des deux pays. Pour illustrer la coopération militaire Benelux, des militaires terrestres luxembourgeois ont participé à un détachement belge qui avait été déployé sur l'aéroport de la capitale afghane de Kaboul, tandis que des militaires maritimes hollandais ont formé un groupe.
Source: Xinhua |