Le président américain Barack Obama a déclaré lors de son discours sur l'état de l'Union prononcé mardi devant le Congrès que davantage d'efforts étaient nécessaires aux Etats-Unis pour encourager la création d'emplois et soutenir la croissance économique malgré les signes de reprise, dans un monde changeant où la plus grande économie mondiale se trouve en concurrence avec d'autres pays.

"Nous somme prêts pour le progrès. Deux ans après la pire récession économique que la plupart d'entre nous ayons jamais connue, le marché boursier revient en force. Les profits des entreprises augmentent. L'économie croît de nouveau", a affirmé M. Obama devant le Congrès.

M. Obama a déclaré que les Etats-Unis devraient poursuivre leurs efforts, ajoutant que les mesures que le pays avait prises ces deux dernières années avaient eu des effets encourageants dans la lutte contre la récession et que, pour réussir à l'avenir, la nation devait relever de nouveaux défis, car l'ordre économique mondial avait changé en raison des révolutions technologiques.

Le pays doit innover, éduquer et construire mieux que le reste du monde pour être en meilleure position dans la compétition pour les emplois et les industries, selon lui.

"Nous investirons dans la recherche biomédicale, la technologie de l'information et surtout dans les technologies des énergies propres -- un investissement qui contribuera à renforcer notre sécurité, à protéger notre planète et à créer d'innombrables emplois pour notre peuple", a indiqué le président, ajoutant que les Etats-Unis cherchaient à devenir le premier pays à avoir un million de véhicules électriques en circulation d'ici 2015.

Tout en soulignant l'importance du secteur de l'énergie propre pour l'économie et l'avenir des Etats-Unis, M. Obama a lancé un nouvel objectif, à savoir que 80% de l'alimentation électrique aux Etats-Unis provienne de sources d'énergie propre d'ici 2035.

Il a également indiqué que les accords récemment signés avec l'Inde et la Chine soutiendraient plus de 250.000 emplois aux Etats-Unis.

Concernant les dettes nationales croissantes provoquant les critiques dans le pays et à l'étranger, M. Obama a proposé de geler une partie des dépenses pendant cinq ans, ce qui permettrait de réduire le déficit de plus de 400 milliards de dollars américains en dix ans et d'abaisser les dépenses discrétionnaires au niveau proportionnellement le plus faible par rapport à l'économie américaine depuis l'époque de l'ancien président Dwight Eisenhower.

À propos du projet de réduction d'impôts adopté l'année dernière, M. Obama est d'avis qu'il pourra aider la classe moyenne américaine et pousser les entreprises à investir, mais le pays ne peut se permettre un prolongement permanent des réductions d'impôts pour les 2% d'Américains les plus riches.

Il a réaffirmé son soutien à une simplification du code des impôts pour les particuliers et a appelé les partis démocrate et républicain à "faire les choix difficiles maintenant pour réduire les déficits" tout en renforçant les investissements dont le pays a le plus besoin pour réussir dans la compétition mondiale.

Source: Xinhua