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Publié le 21/10/2010
Experts : aucun pays n'a le droit d'intervenir dans la politique chinoise sur les terres rares

Il semble que le Japon a récemment exercé, avec les États-Unis et certains pays européens, des pressions sur la Chine en ce qui concerne les terres rares. Selon des experts de Beijing, le contrôle de la Chine sur les terres rares n'est pas causé par des facteurs politiques, mais par la protection environnementale et le développement durable. C'est un acte de marché légal et raisonnable, qui est soutenu par les règles de l'OMC. Aucun pays n'a le droit d'y intervenir.

Le contrôle légal et raisonnable qui correspond aux règles de l'OMC a pour but de protéger l'environnement

Wang Yong, professeur et directeur du Centre de politique et d'économie internationales à l'université de Pékin, a indiqué au quotidien hongkongais Wen Hui Bao que la politique chinoise sur l'exportation de terres rares était une affaire interne, dans le cadre de la souveraineté de la Chine, et qu'aucun pays n'avait le droit d'y intervenir. L'OMC s'occupe des règles régissant le commerce international, notamment les droits de douane, mais n'est pas concernée par la variété et la quantité des produits exportés par la Chine.

Selon des rapports, certains pays, notamment le Japon, ont récemment déclaré qu'ils voulaient faire appel à l'OMC sur le problème des terres rares chinoises. Selon Wang Yong, l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) de l'OMC stipule qu'un État a le droit de mettre à exécution des mesures à l'encontre des règles du commerce international en vigueur lorsqu'elles concernent la sécurité nationale, la protection de l'environnement ou l'intérêt de sa population.

Wang a également souligné que la gestion et le contrôle des terres rares exercés actuellement par la Chine se basaient sur ses lois nationales, la protection de l'environnement et le développement durable. D'après lui, l'exploitation et l'utilisation des terres rares nuisent à l'environnement et consomment trop d'énergies. Il est nécessaire que le gouvernement chinois pèse le pour et le contre entre les exportations de ces métaux et l'intérêt de l'environnement.

Les experts proposent l'établissement d'un marché à long terme et le renforcement de la capacité de négociation.

De plus, en ce qui concerne l'exportation et la protection des terres rares de Chine, Guo Chaoxian, expert de l'Institut de recherches sur l'économie industrielle relevant de l'Académie chinoise des sciences sociales, a indiqué dans un article que le gouvernement chinois devait établir un marché des terres rares à long terme, et rassembler les entreprises nationales du secteur, afin de renforcer la capacité de négociation sur le marché international. Il a montré qu'en raison d'une riche réserve de terres rares, l'établissement d'un marché à long terme contribuerait à renforcer la voix au chapitre de la Chine sur le marché international. Il a proposé au gouvernement chinois de réunir le marché national des terres rares, de soutenir les fusions et les acquisitions dans le secteur ainsi que la réorganisation des producteurs de terres rares, et de créer un mécanisme d'achat et de réserve de ces métaux, dans le but de mieux équilibrer l'offre et la demande du marché. L'introduction sur le marché à terme de Shanghai, ou l'établissement d'une bourse dédiée aux terres rares sont des choix convenables.

Source: french.china.org.cn 



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