La France confirme la première fratricide de sa troupe en Afghanistan |
La France a confirmé mercredi que les trois militaires français blessés le 23 août en Afganistan avaient été victimes des tirs fratricides, premier du genre depuis le dépoliement des armées françaises dans le pays d'Asie centrale en 2001. L'enquête sur l'origine des tirs conclut que les trois militaires, ayant participé le 23 août à une opération dans la province afghane de Kapisa, ont été blessés par des tirs d'unités françaises, a indiqué mercredi le ministère français de la Défense dans un communiqué. "Le 23 août 2010, les unités étaient engagées de nuit, au milieu d'une végétation dense en cette saison, dans une zone où la présence d'insurgés était avérés et où nos soldats avaient été pris sous leur feu moins d'une heure auparavant. Ces conditions délicates ont notamment favorisé un enchainement d'incompréhension entre les unités engagées sur le terrain qui a conduit à l' accident qui a fait tois blessés parmi les soldats français", précise le communiqué, jugeant que le tir fratricide constitue "un risque connu des forces armées en opération". Les trois soldats ont été rapatriés en France peu après l'accident pour suivre les traitements dans un hôpital militaire parisien. Un d'entre eux qui n'a reçu qu'une blessure légère a pu quitter l'hôpital, tandis qu'une autre, grièvement blessé, demeure dans un état sérieux. La France déploie actuellement quelque 3.500 soldats sur le territoire afghan. Quarante-sept militaires français ont perdu leur vie en Afghanistan depuis l'intervention française dans le pays en 2001. Source: Xinhua |