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Publié le 02/12/2009
France : Nicolas Sarkozy dresse un premier bilan de son plan de relance

Un peu plus d' une année après son discours prononcé dans le sud du pays, à Toulon, sur la crise bancaire, le chef de l'Etat Français est revenu mardi dans la région pour faire le point sur son plan de relance.

Nicolas Sarkozy s'est exprimé durant environ trois quarts d'heure à la Seyne-sur-Mer en revenant sur chacun des volets du plan de relance et sur les promesses faites l'an dernier.

Selon le président de la République, la France s'en sort mieux que ses voisins face à la crise. « Nous avons moins détruit d'emplois et notre chômage a moins augmenté » qu'à l'étranger, a-t- il estimé, citant l'Espagne et le Royaume-Uni et non sans rappeler qu'il n'ignorait pas les difficultés des Français.

S'agissant de la réanimation des banques, Nicolas Sarkozy a affirmé que « Le plan bancaire français n'a pas coûté un seul centime aux contribuables ». Et qu'il a même « rapporté aux finances publiques 2,2 milliards d'euros », soit les intérêts des sommes prêtées aux banques.

Les médiations assurées par l'Etat auprès des établissements bancaires ont par ailleurs permis d'examiner « 11.700 cas d' entreprises en désaccord avec leur banque : 8.000 issues favorables » ont été trouvées et « 160.000 emplois sauvés », a précisé Nicolas sarkozy.

Le chef de l'Etat français est également revenu sur la fiscalité et sur la relance par l'investissement. « L'Etat a perdu avec la crise 55 milliards d'euros de recettes fiscales », mais sans pour autant augmenté les impôts (..) Les sommes ont été engagées en un temps record : 1.000 chantiers, 13 milliards de crédit aux entreprises (..) La prime à la casse a bénéficié à 500. 000 véhicules », a-t-il rappelé.

Sur la base de ce premier bilan, Nicolas Sarkozy estime enfin qu'«un peu d'honnêteté doit amener à reconnaître que la politique économique conduite a été adaptée à la situation de la France ».

En réaction à ce discours qui dresse un premier bilan plutôt satisfaisant du plan de relance français face à la crise, l' opposition socialiste reproche à Nicolas Sarkozy de faire campagne en faveur de l'UMP (Union pour un mouvement populaire) dans le cadre des élections régionales prévues en mars.

Source: Xinhua



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