Q : Premièrement, vous avez affirmé mardi dernier que la politique chinoise sur le travail des journalistes étrangers au Sichuan demeurait inchangée. Cependant, des journalistes ont rencontré des difficultés dans cette région. Y a-t-il des changements ou pas concernant cette politique ? Deuxièmement, selon des reportages, des médias américains accusent des pirates informatiques chinois d'avoir fait intrusion dans le réseau informatique du Pentagone pour obtenir des renseignements militaires sur des chasseurs américains. Quels sont vos commentaires ?
R : Concernant votre première question, je vous ai déjà dit de contacter à temps les responsables du Département de l'Information du MAE quand vous rencontrez des problèmes ou difficultés dans votre travail. Je ne connais pas les détails des cas que vous évoquiez. Par exemple, est-ce que le réseau du transport dans les régions les plus touchées a été affecté ? L'accès libre à ces régions est-il autorisé ? Ces questions sont à trancher par les gouvernements locaux en tenant compte de la situation sur place. Nous espérons que les journalistes se rendant dans les régions frappées par des catastrophes ou incidents auront une meilleure communication avec les gouvernements locaux. Je voudrais aussi réitérer que les règlements et la politique sur le travail de reportages des journalistes étrangers en Chine sont très claires et restent inchangés, et que les gouvernements chinois à tous les niveaux sont disposés à accorder des facilités et à prêter leurs concours aux journalistes étrangers dans leur travail.
Quant à votre deuxième question, j'ai noté que les informations sur la soi-disant intrusion des pirates avaient été démenties par l'autorité américaine concernée. Nous avons réaffirmé, à maintes reprises, notre politique ferme qui consiste à lutter et à combattre, conformément à la loi, la cybercriminalité, y compris les pirates informatiques. Je ne sais pas ce que cherchent les gens qui diffusent ce genre d'informations. Je voudrais à cette occasion vous présenter la coopération entreprise par la Chine dans la lutte contre la cybercriminalité. La Chine se situe au premier rang mondial avec les 300 millions d'internautes. Les réseaux informatiques chinois font face aussi aux risques d'attaques. Des statistiques montrent que huit sur 10 ordinateurs connectés à Internet ont été contrôlés à distance par des cyber-attaquants. 70% des botnets du monde se trouvent en Chine. Les autorités compétentes chinoises prennent très au sérieux la lutte contre la cybercriminalité. Les autorités chargées de la sécurité publique coopèrent avec les autres pays et les organisations internationales pour combattre ensemble toutes les criminalités dont les cyber-attaques transfrontalières. Ces efforts deviennent plus efficaces grâce aux consultations et à la coopération bilatérales ou dans le cadre de l'Interpol. Nous estimons qu'il est tout à fait irresponsable de prétendre, sans avoir fait des enquêtes comme il faut, que la Chine est l'origine de ces attaques.
Si vous n'avez pas d'autres questions, la séance d'aujourd'hui est levée. Merci de votre présence et à la prochaine ! |