Le traditionnel défilé militaire à l'occasion de la Fête nationale française du 14 juillet s'est déroulé jeudi sur les Champs-Elysées à Paris, à l'honneur des départements et des collectivités d'outre-mer (DOM-COM) et les forces françaises en opération à l'étranger.

Ce défilé, pendant lequel quelque 7 000 militaires ont été mobilisés, a été ouvert vers 10h00 heure locale par la revue des troupes du président Nicolas Sarkozy au long de l'avenue la plus connue de Paris depuis l'Arc de Triomphe vers la direction de la place de Concorde.

Une fois que le président s'est installé sur la tribune officielle sur la place Concorde, où se trouvaient aussi les membres du gouvernement et les parlementaires d'outre-mer et les présidents des collectivités ultra-marines, conviés spécifiquement au défilé à l'occasion de l'" année d'outre-mer" de 2011, le défilé aérien a débuté dans le ciel parisien avec 54 appareils, parmi lesquels figuraient les avions de combat les plus réputés des armées françaises tels que le Rafale et le Mirage.

Ensuite, la parade de près de 500 militaires des "forces de souveraineté" stationnées dans les DOM-COM a démarré le défilé des troupes à pied de ce 14 juillet, auquel ont participé 5 035 hommes en provenance des différents services militaires français. Certains pelotons ont défilé en chantant, ce qui constitue une première dans l'histoire des défilés militaires de la Fête nationale française.

Après les troupes à pied, des pelotons d'engins motorisés, de véhicules blindés et de chevaux se succédaient, avant de laisser finalement le terrain aux sapeurs-pompiers de Paris, qui ont célébré à cette occasion à la fois la Fête nationale et le 200^e anniversaire de leur brigade, en donnant une démonstration de gymnastique pour clôturer le défilé vers midi.

Parmi les militaires défilés, les forces de retour d'opérations extérieures, dont celles ayant effetué des missions en Afganistan, étaient encore davantage mises sous les projecteurs pendant la manifestation.

La mort de cinq soldats français dans le pays d'Asie centrale mercredi, qui est le revers le plus grave ait connu la France en Afghanistan depuis 2008, a endeuillé en quelques sorte le pays à cette journée de fête.

Pour démontrer la solidarité avec ces militaires engagés sur des théâtres d'opérations extérieures, le président Sarkozy, accompagné du ministre de la Défense Gérard Longuet, s'est rendu préalablement au défilé, à l'Hôpital d'instruction des Armées de Percy au chevet des soldats blessés en Afghanistan.

"C'est un 14 juillet qui doit permettre à chaque Français de manifester son attachement et son admiration à tous ces jeunes soldats dont la vocation est admirable, qui se mettent au service de leur pays, au service de la France", a indiqué M. Sarkozy à la sortie de l'hôpital.

Un conseil de sécurité portant sur les conditions sécuritaires des soldats français en Afghanistan, et un déjeuner au Palais de l'Elysée avec la présence de M. Sarkozy et des militaires représentatifs des armées françaises ainsi que leurs conjoints, sont également prévus plus tard dans la même journée.

Source: Xinhua