Il y a un an, le 1^er juillet 2014, est entré en vigueur l'accord de libre-échange (ALE) sino-suisse signé une année plus tôt par le ministre chinois du Commerce Gao Hucheng et le conseiller fédéral Johann N. Schneider-Ammann. La Chine est le troisième partenaire commercial de la Suisse : cet accord de large portée marque une nouvelle étape dans la politique économique extérieure de la Suisse et suscite un très vif intérêt auprès des entreprises suisses. Depuis l'entrée en vigueur de l'accord, les exportations de la Suisse vers la Chine ont augmenté de 3 % et les importations de plus de 4 %, tandis que les exportations suisses dans le reste du monde n'ont progressé que de 0,4 %.

Dans le secteur des biens et services, l'ALE facilite l'accès des entreprises suisses au formidable potentiel du marché chinois. Les autorités n'avaient jamais jusqu'ici observé un intérêt aussi vif de la part des acteurs économiques pour un accord de libre-échange conclu avec un partenaire hors UE.

L'accord signé avec la Chine contribue ainsi beaucoup à l'élargissement du réseau commercial de la Suisse dans le monde. Il ouvre de nouvelles perspectives aux secteurs suisses des exportations, particulièrement mis sous pression par le franc fort, et permet de préserver l'emploi dans le pays. Les exportations vers la Chine ont fortement progressé dans les premiers mois qui ont suivi l'entrée en vigueur de l'accord alors que la Chine subissait un contexte économique mondial difficile.

L'accord améliore aussi la protection de la propriété intellectuelle et de manière générale, la prévisibilité et la sécurité du droit s'agissant des activités économiques entre la Chine et la Suisse. L'échange contribue par ailleurs au développement durable. Dans le cadre de l'accord bilatéral sur la coopération en matière de travail et d'emploi, conclu parallèlement à l'ALE, différents projets de coopération et des dialogues sont en cours. L'actuel dialogue sur les droits humains ainsi que différents axes de coopération, notamment dans le domaine environnemental, se poursuivent.

Grâce à une collaboration efficace entre les autorités, l'accord de libre-échange a connu une mise en route rapide. Des questions d'ordre administratif ont pu être réglées. Des progrès ont déjà été réalisés concernant l'autorisation de denrées alimentaires suisses et dans le domaine de la certification de produits industriels.

Quelques chiffres

Selon les statistiques du commerce extérieur de l'Administration fédérale des douanes (de juillet 2014 à mai 2015), depuis l'entrée en vigueur de l'ALE, le commerce entre la Suisse et la Chine (exportations et importations) a enregistré une croissance nettement plus importante qu'entre la Suisse et le reste du monde. En glissement annuel (juillet 2013 - mai 2014), les exportations de la Suisse vers la Chine ont augmenté de 3 %, les importations de 4,2 %*). Au cours de la même période, les exportations suisses vers tous les autres partenaires commerciaux ont progressé de seulement 0,4 % et les importations en provenance de tous les autres partenaires commerciaux ont reculé de 3,9 %*).

La Chine est la deuxième économie mondiale après les Etats-Unis et l'un des principaux partenaires économiques de la Suisse. Le pays est le plus grand destinataire des exportations suisses en Asie, et le troisième sur le plan mondial, après l'UE et les Etats-Unis.

*ne sont pas inclus l'or en barres et autres métaux précieux, les monnaies, les pierres précieuses et gemmes, ni les objets d'art et antiquités.

 Beijing Information