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Publié le 21/08/2014
Contribution des entreprises du Xinjiang à l'emploi des ethnies minoritaires

Chi Wenshu

Jiesuer Abulikemur, la trentaine, n'aurait jamais imaginé un tel parcours professionnel. Il a d'abord été assembleur dans une chaîne de montage avant de passer commercial, puis de travailler dans les relations publiques. Il est à présent l'assistant du président du conseil d'administration de la société Xinjiang Goldwind Sci & Tech.

Jiesuer Abulikemu devant un panneau d'affichage de sa compagnie.

Jiesuer Abulikemu est diplômé de l'Institut de technologie du Xinjiang. Il y a 11 ans, il quittait son premier emploi dans une institution parapublique pour réjoindre la société Xinjiang Goldwind, qui connait un développement exponentiel depuis une dizaine d'années : son effectif est passé de 70 à 4400 personnes, dont 1300 appartiennent à des ethnies minoritaires.

« Dans notre entreprise, les employés sont égaux et il n'y a pas de différences au niveau ethnique. Il n'existe ni discrimination ni privilège. Qui que tu sois, tu pourras réussir à condition que tu fasses des efforts », précise-t-il à Beijing Information.

« Quand j'ai été nommé assistant du président, la direction m'a conseillé de faire un stage de perfectionnement. Et puis elle m'a envoyé à l'université Qinghua pour faire un MBA, tout en gardant mon poste. Mes frais d'études ont été entièrement pris en charge par la société. Lors de mes études, j'ai découvert de nouveaux horizons, assimilant pas mal de connaissances théoriques qui sont très utiles pour mon travail de gestion », ajoute-t-il.

Son entreprise lui fournit des tickets-restaurants qui lui permettent de déjeuner dans une dizaine de restaurants environnants, dont la plupart sont hallal. « Je suis très ami avec mes collègues. Certains d'entre eux qui sont de l'ethnie han me demandent de leur enseigner la langue ouïgoure », dit-il d'un ton enjoué.

Et Jiesuer n'est pas un cas unique : de plus en plus d'employés d'ethnies minoritaires grimpent les échelons hiérarchiques.

Baoerjiang Haerbimeiti est un autre exemple à Goldwind. Il n'a pas été recruté dès l'université, il s'est directement adressé à un dirigeant en lui demandant un stage. Il a fini par être recruté par la compagnie au bout de trois mois. Maintenant, il est très satisfait de son salaire et de ses conditions de travail qui lui permettent de mener la vie qu'il souhaite.

Le gouvernement du Xinjiang attache depuis longtemps une grande importance à l'emploi des actifs appartenant aux ethnies minoritaires. Aujourd'hui, ces derniers sont de plus en plus nombreux dans les entreprises locales comme dans les filiales d'entreprises d'autres provinces, par exemple le groupe des automobiles du Shaanxi et la société Sanyi du Hunan, spécialisée dans l'industrie lourde. .

En 2014, lors d'une réunion tenue par le comité du Parti pour la région autonome ouïgoure du Xinjiang, un nouveau règlement a été promulgué qui stipule la population active locale devra occuper plus de 70% de nouveaux postes offerts par toutes les entreprises implantées au Xinjiang (y compris les entreprises appartenant aux autorités centrales). Il s'applique aussi aux projets d'investissements gouvernementaux et à divers programmes d'aide.

 

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