Nur Bacri s'exprime sur l'attentat terroriste de Kunming |
Lors de la séance (Photo de Wang Xiang) De notre journaliste Zeng Wenhui A l'occasion de la journée porte-ouverte pour assister aux débats des députés du Xinjiang au cours de la 2ème session de la XIIème Assemblée populaire nationale de Chine, le président de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang Nur Bacri s'est exprimé sur l'attentat terroriste de Kunming. A l'ouverture de la présente session, le président de l'APN Zhang Dejiang a fait observer une minute de silence en mémoire des victimes de l'attentat du 1er mars à Kunming. Pour Nur Bacri, il s'agissait de « rendre hommage aux victimes, par respect pour la vie ». C'est aussi un message aux terroristes, pour leur montrer la détermination du gouvernement chinois de lutter contre le terrorisme par des moyens légaux, de garantir avec fermeté le respect de la loi, de garantir la confiance et la détermination ferme et les intérêts fondamentaux de toute la nation. Les députés du Xinjiang l'approuvent complètement. Selon Nur Bacri, le monde actuel est complexe et les menaces non conventionnelles prennent des formes de plus en plus violentes. Le terrorisme est dans une période active, et la Chine, mais aussi un brand nombre de pays, en subissent les effets et les menaces. La Région autonome ouïgoure du Xinjiang est ainsi touchée depuis 2013. Les actes de terrorisme ont lieu dans différentes régions et les assaillants frappent sans discernement, peu importe l'origine ethnique, le sexe ou l'âge, dévoilant ainsi leur vrai laideur, celle d'une opposition viscérale à la société, à la civilisation, à l'humanité. Ils nuisent au droit à l'existence et au développement. « Ils sont et doivent être considérés comme les ennemis communs des minorités ethniques du Xinjiang et de celles de toute la Chine », estime Nur Bacri. Il poursuit en disant que « les terroristes ne peuvent représenter aucune minorité ethnique, ne peuvent représenter aucune confession religieuse. Ils commettent seulement des actes criminels antisociaux et contre l'humanité. Les minorités ethniques du Xinjiang condamnent avec force tous les actes terroristes et le terrorisme ». Il estime que ces dernières années, le développement économique et l'amélioration des conditions de vie dans le Xinjiang ont remporté l'adhésion de la population. Les trois forces, à savoir les forces séparatistes, les forces terroristes et les forces de l'extrémisme religieux, vont à l'encontre de la population du Xinjiang. « Leur logique consiste à créer sans cesse des troubles, mais elle se heurte à l'échec et sera annihilée. Nous en sommes convaincus », prévient-il. La lutte contre le séparatisme et le terrorisme est un combat de longue haleine au Xinjiang. Chaque période possède ses caractéristiques propres. Nur Bacri rappelle à ceux qui ne le savent pas que depuis 1757, de nombreux incidents se sont produits dans le Xinjiang. « Cela montre qu'une minorité nourrit toujours le rêve de séparer le Xinjiang de l'étreinte de notre grande patrie ; il y a aussi des forces extérieures qui fomentent et commentent des actes répréhensibles ». Le Xinjiang mène actuellement une lutte sans merci contre le terrorisme en cette période de recrudescence des attaques, sans exclure les lâches à l'étranger qui refusent de regarder en face une Chine unifiée et puissante, mais dont les objectifs ne pourront jamais se réaliser. « Nous nous appuierons sur les minorités ethniques du Xinjiang pour lutter contre les trois forces avec résolution et d'une main de fer. Je suis sûr que quoi qu'elles fomentent, les trois forces ne parviendront à rien. L'avenir du Xinjiang sera encore plus radieux », conclut Nur Bacri.
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