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Publié le 19/12/2013
Une nouvelle étape dans l'exploration spatiale

Le 14 décembre, la sonde d'exploration lunaire chinoise Chang'e 3 s'est posée en douceur sur la surface de la Lune et s'est séparée avec succès de son rover, un engin d'exploration. La Chine devient le troisième pays après les Etats-Unis et l'ex-URSS à réaliser un alunissage en douceur.

Ouyang Ziyuan, directeur scientifique du programme d'exploration lunaire de Chine et membre de l'Académie des sciences de Chine, précise que le programme chinois se divise en trois parties : l'exploration lunaire non habitée, l'alunissage habité et l'établissement d'une base lunaire.

Avec les avancées technologiques de la Chine, de sa puissance d'ensemble et de sa stratégie globale de développement, le programme d'exploration lunaire du pays avant 2020 se focalisera sur l'exploration non habitée. Il portera sur trois modalités : la circonvolution, l'alunissage et le retour.

Durant la première phase du programme, de 2004 à 2007, a été développé et lancé le premier satellite chinois d'exploration lunaire. Le pays a ainsi mis en place l'étape initiale de son système spatial d'exploration lunaire.

Lancée en 2010, la sonde lunaire Chang'e 2 a terminé sa mission de circonvolution de la Lune pour devenir un astéroïde du système solaire. Elle se trouve actuellement à plus de 64 millions de km de la Terre.

Avec l'alunissage en douceur de Chang'e 3, le programme chinois d'exploration lunaire est entrée dans sa troisième phase. Son objectif principal en est l'échantillonnage et le retour automatiques. Vers 2017 sera lancée la sonde Chang'e 5 pour effectuer cette mission.

Chang'e 3 a déjà commencé l'exploration de sa position d'alunissage et effectué une mission de reconnaissance automatique. La sonde et le rover ont à leur bord quatre instruments scientifiques qui leur permettent d'observer le ciel, de voir la terre et d'explorer la Lune. La descente, la séparation des deux modules, le téléguidage, le positionnement sur la Lune, les communications dans les domaines du contrôle et de l'observation, tout cela est le produit de la technologie développée par le pays.

Le but du programme d'exploration lunaire de la Chine a toujours été l'utilisation pacifique de l'espace en fonction du développement de ses activités spatiales, mais aussi technologiques et économiques. L'objectif de mieux connaître la Lune et de contribuer au développement des technologies chinoises de l'espace pour participer au progrès des hautes technologies connexes, telles que l'exploration spatiale et les technologies de la communication, de l'optique, des nouveaux matériaux et des nouvelles ressources énergétiques. Elles contribueront grandement au développement social de la Chine et à des percées dans les domaines des sciences et des technologies.

L'Observatoire astronomique national de Chine recueille, exploite et utilise toutes les données provenant de l'exploration lunaire. Plus de 50 téraoctets de données sont publiées sur internet. Il est actuellement possible de télécharger directement des données provenant des missions de Chang'e 1 et Chang'e 2.

La fin de la troisième phase de la mission chinoise d'exploration lunaire ne met pas un terme au programme d'exploration lunaire ; c'est plutôt un nouveau départ. Vers 2017, avec le lancement de Chang'e 5, les principaux défis porteront sur la mise sur orbite et sur l'amarrage, l'échantillonnage du sol lunaire, le décollage et le retour depuis la Lune.

En développant la fusée porteuse Longue marche 5, d'une poussée maximale de près de 1 100 tonnes, la Chine se dote de possibilités illimitées pour effectuer une mission sur Mars.

 

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