Préservation du patrimoine des vieux quartiers de Lhassa |
Les travaux de rénovation de l'ancien centre-ville de Lhassa avancent à bon rythme et seront achevés avant la fin du mois de juin. S'étendant sur une superficie de 1,33 km², la zone centrale de Lhassa, où résident 80 000 personnes, s'étale autour du quartier de Barkhor. Les travaux de rénovation visent à éliminer les risques d'incendie et perfectionner les infrastructures pour l'évacuation des eaux usées, la pose des fils électriques, le chauffage, les éclairages routiers, les panneaux de direction, l'assainissement, etc. Le bien-être des habitants mis en avant Centré sur le temple Jokhang, Barkhor est une zone centrale urbaine multifonctionnelle qui regroupe habitations, commerces, religion, tourisme et culture, et recèle d'innombrables antiquités précieuses et monuments historiques. Pour garantir la tranquillité des habitants locaux, la municipalité de Lhassa coordonne minutieusement l'exécution des travaux. Le chantier a débuté en hiver, pour éviter de perturber les citadins et les touristes. Des entreprises nationales de renom ont été retenues pour la réalisation des travaux, dont le montant total atteint 1,2 milliards de yuans. Transfert provisoire de 2 956 étalages Pour protéger au maximum les intérêts des commerçants, les autorités ont aménagé dans la rue Yutuo un terrain destiné à la réinstallation des 2 956 étalages présents dans l'ancien centre-ville. Grâce à la compréhension et aux efforts des commerçants, ce transfert provisoire s'est réalisé en l'espace d'un seul jour. Dès l'achèvement des travaux, la municipalité de Lhassa fera tout son possible pour réinstaller à leur place d'origine les 2 956 échoppes. L'objectif est clair : aucun marchand ne sera au chômage. Protection et restauration du patrimoine Neufs projets clés destinés à protéger et restaurer le patrimoine culturel ont déjà été lancés, pour un investissement total de 300 millions de yuans. La restauration des peintures murales du Temple Jokhang est en cours et s'achèvera en 2014. Par souci d'efficacité, la municipalité de Lhassa a confié cette tâche à des institutions chinoises renommées. Des architectes de Beijing et de Tianjin se sont rendus maintes fois au Tibet pour effectuer des recherches sur place. Lors de l'élaboration des plans de préservation, de nombreux experts en architecture classique, en histoire, en culture, en religion et en archéologie ont été invités à donner leurs points de vue, afin de bien conserver l'aspect classique de ces vieux quartiers.
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