Un milliardaire se sacrifie pour sauver son employé |
Du Guanghua Le 21 décembre, Du Guanghua, un patron de la ville de Yongkang, province du Zhejiang, n'a pas hésité à se jeter dans l'eau glaciale pour secourir son employé qui se noyait. Du a trouvé la mort en sauvant cet homme. Né dans les années 80, Du était originaire de la province du Hebei. Venu à Yongkang il y a dix ans, il a fait fortune avec sagesse et persévérance en se lançant dans la quincaillerie. Son entreprise, implantée dans sa ville natale, Anping, enregistre un capital social de 50 millions de yuans, et sa valeur de production annuelle dépasse les 100 millions de yuans. Quelle que soit son avoir, on n'a qu'une seule vie. Le milliardaire s'est bravement exposé à la mort pour sauver la vie de son employé. Sur la Toile, de très nombreux internautes ont été touchés par l'altruisme de ce héros, dont la morale est plus précieuse que le compte en banque. Pour d'autres, la contribution qu'apporte ce patron à la société est bien plus importante que celle de son employé, et qu'il n'aurait donc pas dû risquer sa vie. Mais cette remarque renvoie seulement aux riches pour qui ne compte que l'argent. M. Du se distingue d'eux par son courage et sa générosité, qui forcent le respect. Pourquoi un grand nombre de citadins ont spontanément rendu hommage à ce patron ? Pourquoi sa mort a fait pleurer tant de gens ? La raison en est simple : M. Du aimait aider les autres, une qualité bien rare dans les catégories aisées de la population. Il est facile de faire une bonne action une seule fois, mais plus difficile d'être un homme bon chaque jour un peu plus. A en juger par tout ce qu'il a fait de son vivant, Du a pris l'habitude d'aider les autres dans sa vie quotidienne. Force est de constater que son exploit héroïque n'était pas un coup de tête. Le milliardaire altruiste sert de modèle et de miroir dans lequel les riches égoïstes et malveillants feraient bien de se regarder un peu. Pour le moment, les gens se tiennent à une distance « respectueuse » des riches insolents, notamment de leurs enfants arrogants et qui se prennent pour le nombril du monde. Néanmoins, la tragique disparition de M. Du sonne comme un espoir de rapprochement entre les riches et les pauvres. Être riche n'est pas digne de respect quand on malmène les pauvres en profitant de son avoir. Ce n'est qu'en suivant l'exemple de M. Du que l'on devient admirable et respectable : en n'hésitant pas à aider les autres, voire même en sacrifiant sa propre vie. Être riche ne contraint pas à se croire le centre du monde et à devenir un débauché. C'est en sachant consacrer cette richesse personnelle au bien-être social et à l'aide aux pauvres que l'on éprouve une joie éternelle. Espérons que l'exemple de M. Du réveille les riches et les incitent à se tourner vers le peuple. C'est en cela que résident leur prestige et leur statut social. C'est de cette façon que se transmettent les énergies positives de génération en génération.
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