Le Tibet enrichit les bases des données sur son patrimoine immatériel |
Arts de Regong, un des deux projets inscrits dans la liste des Nations unies du Patrimoine immatériel mondial Ces dernières années, le Tibet n'a cessé d'enrichir les bases de données sur les projets inscrits au patrimoine culturel immatériel local. Les départements culturels ont recensé les projets et les ont enregistrés dans les bases de données à trois niveaux, à savoir région autonome, préfectures ou villes et districts. Les recensements ont permis de clarifier le type, le nombre et la répartition des projets figurant sur les listes locales. Au total, près de 800 projets de dix types ont été découverts : littérature populaire, musique traditionnelle, danse traditionnelle, quyi, théâtre traditionnel, et artisanat traditionnel, couvrant toutes les sortes de ressources qui peuvent être déclarées au patrimoine culturel immatériel. Le Tibet a terminé la saisie des deux premiers groupes de projets classés au niveau de la protection nationale et régionale. Actuellement, les projets figurant sur la troisième liste de protection sont en cours de saisie dans les bases de données. La construction des bases de données a débuté en 2006. En plus des projets, les informations des héritiers y ont été inscrites. Le Centre de protection du Patrimoine culturel immatériel du Tibet envisage d'établir une base de données spécifique pour le théâtre tibétain, dont les informations seraient saisies en chinois et en tibétain. Ce projet est en phase préparatoire : collecte, classement et traduction des documents. Jusqu'ici, deux projets du Tibet figurent sur la liste de l'Unesco, 76 sur la liste nationale et 222 sur la liste du Tibet. 47 personnes sont confirmées comme héritiers représentatifs des projets de niveau national et 221 autres comme héritiers représentatifs des projets de niveau régional.
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