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Publié le 20/07/2012
La Commission mondiale sur le VIH & le Droit publie un rapport

Huang Wei

Logo du sida

Un rapport intitulé Le VIH et la loi : risques, droits et santé a été publié récemment à New York, Etats-Unis. Selon ce document, certains pays n'utiliseraient pas efficacement leur système juridique pour prévenir le sida.

Réalisé sur la base d'une enquête portant sur plus de 1 000 personnes dans 140 pays par la Commission mondiale sur le VIH et le Droit, le rapport revêt une signification historique. Cette commission de haut niveau, placée sous l'autorité du Programme des Nations unies pour le développement, est composée d'anciens dirigeants et d'experts de la loi, des droits de l'homme et du VIH.

« Il ne faut pas que de mauvaises lois entravent notre lutte contre le sida », a déclaré, lors d'une conférence de presse, Helen Clark, l'administratrice du Programme des Nations unies pour le développement. Dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida 2011, les pays membres se sont engagés à revoir leurs lois et leurs politiques entravant une prévention efficace du sida. L'une des contributions de la commission, selon Helen Clark, réside dans sa surveillance et son examen du processus d'application dans chaque pays membre, de même que son observation des changements survenus dans certains pays.

Grâce aux progrès continuels des sciences et technologies, et aux milliards de dollars investis au cours des trente dernières années, la prévention et le traitement du sida ont fait de grands progrès. Davantage de gens ont été sauvés, de sorte que d'innombrables individus, familles et communautés en ont profité. Toutefois, selon l'enquête de la commission, en raison de la promulgation de lois inappropriées, l'existence de lois surannées, et l'ignorance méthodique, certains pays ont gaspillé des sommes colossales.

« Plus que jamais, nous avons des chances d'épargner nos descendants de la menace du VIH, a exprimé Fernando Henrique Cardoso, président de la Commission mondiale sur le VIH et le Droit et ancien président du Brésil. Nous ne pouvons pas laisser se propager le préjugé et l'injustice, car ils vont affaiblir les forces progressistes, en particulier dans cette époque troublée par les difficultés économiques. »

 

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