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Publié le 21/11/2011
Immobilier : le contrôle est inébranlable

Lors de sa visite en Russie le 6 novembre, le premier ministre chinois a évoqué les efforts de contrôle du marché foncier chinois, assurant que le gouvernement s'efforçait de diminuer les prix des logements. Wen Jiabao s'est engagé à ce que les prix soient portés à un niveau supportable pour les habitants, et favorable au développement sain de l'industrie foncière. « Les mesures de contrôle sur l'industrie foncière doivent être appliquées de façon inébranlable jusqu'à ce que le prix des logements revienne à un niveau raisonnable », a-t-il souligné.

Cette prise de position du premier ministre révèle deux faits : d'abord, le gouvernement est conscient de la situation actuelle du marché foncier, qui reste encore bloqué malgré une légère souplesse des prix. Ensuite, la confirmation que la politique de contrôle du prix de logements demeure ferme et inflexible.

Auparavant, ce contrôle macroéconomique était connu sous le nom de « restreindre la surélévation du prix de logements ». Une série de mesures concrètes a refroidi le marché. Malgré cela, on doutait de la durée de cette politique, et on se méfiait d'une chute considérable du prix de logements. « Les banques meurent avant les promoteurs immobiliers », « les gouvernements locaux sont kidnappés par les exploiteurs fonciers », « l'économie est kidnappée par l'industrie foncière »… Autant d'opinions répandues laissant penser que les exploiteurs fonciers semblent encouragés, et résistent aux mesures de contrôle du gouvernement. Le marché reste donc bloqué, les vendeurs et les acheteurs se regardant en chien de faïence. Dans une certaine ville, le gouvernement local a même lancé un « décret de souplesse », aussitôt bloqué par le gouvernement supérieur. Selon une rumeur persistante, plusieurs fonctionnaires régionaux se seraient rendus à Beijing, faisant des démarches pour l'assouplissement du contrôle sur le marché foncier. Pire encore, la baisse du prix de certains projets immobiliers a fortement énervé des acheteurs qui avaient payé le prix fort. Une vague de demande de remboursement risque même de menacer la stabilité sociale. La politique de contrôle serait-elle sur le point d'exploser ?

Dans cette situation complexe, la position du gouvernement central était décisive. La prise de position de Wen Jiabao a ainsi apaisé la polémique autour de la politique de contrôle du prix des logements. Le contrôle est une politique inébranlable. Les prix doivent baisser. Les acheteurs pourront attendre tranquillement. Les promoteurs qui espéraient encore le secours du gouvernement sont obligés d'accepter la réalité. La diminution des prix constitue un choix raisonnable afin de liquider les stocks et récupérer les investissements. Quant aux gouvernements locaux drogués à la vente de terrains, il est temps qu'ils se réveillent et pensent aux intérêts du peuple.

L'attitude du premier ministre sur l'industrie foncière est claire. Certes, du point de vue de l'économie de marché, un contrôle administratif excessif sur le prix des logements est critiquable. Mais en Chine, l'industrie foncière est si liée au bien-être du peuple qu'elle doit plier devant l'intérêt public.

Alors que les mesures macroéconomiques commencent à produire leurs effets, il est capital d'avoir confiance. L'engagement de Wen Jiabao a ainsi dissipé les dernières illusions des promoteurs. Le printemps approche pour les nombreux Chinois qui rêvent de devenir propriétaire. Espérons donc qu'avec l'éclosion des premiers bourgeons, les prix exorbitants de l'immobilier diminueront !

 

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