L’économie chinoise maintiendra une croissance vigoureuse |
«Parmi les entreprises de l'Union européenne (UE) installées en Chine qui ont fait l'objet d'une récente enquête, 78 % se sont déclarées optimistes quant au maintien de la croissance dans leur secteur respectif dans les années à venir, et qu'elles pensent que l'économie chinoise reprend son essor après avoir traversé la crise financière internationale. Ce chiffre a grimpé de 13% par rapport à l'année dernière », a déclaré. M. Jacques de Boisséson, président de la Chambre de Commerce Européenne en Chine, lors du briefing tenu le 29 juin dernier à l'occasion de la publication des résultats de l' « Enquête 2010 sur la confiance commerciale de la Chambre de Commerce Européenne en Chine (EUCCC) ». Il a ajouté : « Parmi elles, 96% ont affirmé qu'après l'éclatement de la crise financière, la Chine est devenue pour leur stratégie mondiale l'un des plus importants marchés, voire même le plus important. » Ce jour-là, la Chambre de Commerce Européenne en Chine a fait paraître son rapport annuel intitulé « Enquête sur la confiance commerciale de l'EUCCC », dont l'édition 2010 vient d'être publiée conjointement par la chambre de commerce et Roland Berger Strategy Consultants. Plus de 500 entreprises de l'UE établies en Chine ont répondu à l'enquête entre les mois de mars et d'avril. Les données recueillies sont les plus complètes et les plus précises par rapport aux précédentes enquêtes effectuées. Pour Jacques de Boisséson, les résultats de l'enquête démontrent que les entreprises de l'UE installées en Chine continuent à nourrir de grands espoirs quant à la croissance vigoureuse de l'économie chinoise : « 30% des entreprises membres de l'EUCCC ont déclaré qu'à l'heure actuelle, la Chine constitue pour elles le premier choix pour leur destination d'investissement, tandis que 34 % d'entre elles disent que la Chine figure parmi leurs trois premières destinations d'investissements. Je pense que cela est effectivement un succès remarquable. » Par ailleurs, 18% des entreprises interrogées envisagent d'étendre leur centre de recherche et de développement, ou comptent en installer de nouveaux, progrès évident par rapport à la situation en 2009. D'après Jacques de Boisséson, l'installation d'un centre de recherche et de développement à l'étranger est en fait une décision commerciale difficile mais importantepour toute entreprise. Ainsi, le marché chinois apparaît très attirant, et la confiance des entreprises de l'UE à l'égard du marché chinois très forte. Jacques de Boisséson a indiqué que les entreprises membres de l'EUCCC ont toujours soutenu le développement économique de la Chine en appliquant une stratégie d'investissement et d'élargissement de leur part de marché. Cependant, leurs investissements en Chine ne sont pas sans condition, c'est la raison pour laquelle un environnement d'exploitation plus transparent et plus prévisible permettra aux entreprises européennes de renforcer leur confiance dans l'investissement en Chine. Charles-Edouard Bouée, Managing Partner chez Roland Berger Greater China, a pris la parole durant le briefing : « Les résultats de l'enquête sur la confiance commerciale montrent clairement que les entreprises européennes sont confiantes quant à la perspective économique de la Chine, et qu'il existe effectivement de nombreuses opportunités commerciales sur le marché chinois. Toutefois, à long terme, c'est la rentabilité qui décide de la réussite ou de l'échec d'une entreprise. Pour le moment, seulement 34 % des entreprises interrogées sont optimistes quant à la rentabilité de leur secteur respectif dans les deux prochaines années. » Charles-Edouard Bouée a fait remarquer que la compétitivité des entreprises chinoises locales augmente et se renforce de jour en jour, et que cela constitue une importante raison de la baisse des bénéfices prévus pour les entreprises membres de l'EUCCC. Il a dit : « 58 % des entreprises interrogées considèrent la compétitivité toujours croissante des entreprises locales chinoises comme un sérieux risque dans leur exploitation ultérieure. » A cet effet, il suggère aux entreprises européennes installées en Chine de renforcer leur puissance et de diversifier encore plus leurs produits et leurs services pour satisfaire autant que possible ce grand marché inextricable. Quant à Jacques de Boisséson, il a insisté sur le fait que le rapport d'enquête concerné sera présenté et remis au gouvernement chinois et aux départements de contrôle et de supervision, à la Commission européenne, aux gouvernements des pays membres de l'UE ainsi qu'aux nombreuses entreprises et aux nombreux organismes commerciaux installés respectivement en Chine ou bien en Europe. Beijing Information
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